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    Le métier de rémouleur qui était encore très commun jusqu'à entre les deux guerres mondiales, a presque totalement disparu. En 2007, il n'en reste plus que 6 ou 7 à Paris dont la moyenne d'âge est assez élevée. Après leur départ à la retraite, il est presque certain que le métier aura disparu.

    Le rémouleur se déplace avec sa petite charrette, brouette, ramoulette  sur laquelle est fixée leur meule, dans les grandes villes, ou de village en village, s'arrêtant à chaque coin de rue en agitant sa clochette et en criant: « Rémouleur, rémouleur ! Repasse couteaux ! Repasse ciseaux ! ». Leurs cris et le crissement de leur meule sur le métal, faisaient dans le temps partie des bruits typiques des villes.

    Au début du XXe siècle, en Europe, le métier de rémouleur était une spécialité des Yéniches, surnommés aussi "Tziganes blancs".

    Le rémouleur, comme de nombreux autres petits métiers, est victime du progrès (les couteaux en inox s'usent moins vite) et de la société de consommation (avec l'automatisation et l'importation de pays en voie de développement, le prix des couteaux a chuté et ne justifie même plus leur ré aiguisage). Il est encore pourtant bien utile pour des coiffeurs , des couturiers , des métiers de découpe ( viande) - Certains dans les campagnes aigusent également les chaines de tronçonneuses

    Finalement encore un métier utile, qui rend bien des services et qui évite de jeter ... pour un développement durable !

    Sainte-Catherine est la patronne des rémouleurs.

     

     Attention , çà coupe !

     

     


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  • Sabotier

     

    Le sabotier abattait et débitait lui-même son bois. Il s'agissait souvent du bouleau, parfois de l'orme, du hêtre ou de l'acacia. Le sabot de "luxe" se fabriquait dans le noyer. Le peuplier était utilisé pour faire les sabots utilisés en milieu humide (notamment par les mariniers) car il évitait de glisser. Bien entendu, le chêne et le frêne étaient proscrits, car beaucoup trop pesants.

     

     

    Selon la légende, le premier sabotier aurait été saint René. Cet évêque d'Angers se serait retiré dans la solitude de Sorrente en Italie, vers l'an 440, pour façonner des sabots.
    Au XVIIIe siècle, comme les charbonniers, les sabotiers vivaient en forêt et formaient un corps du compagnonnage.
    Au début du XIXème siècle, pour éviter le "sabotage" - fabrication des sabots avec le bois des résineux - le métier fut réglementé et les ateliers durent être situés à une distance d'au moins une demi-lieue des forêts. Les sabotiers abandonnent alors la forêt pour s'établir dans les villages.
    Le sabot connaîtra une période faste jusqu'à la Grande Guerre. Jusqu'à la seconde guerre mondiale, le déclin commence à s'amorcer. En 1950, la généralisation de l'usage du tracteur pour lequel les bottes sont plus pratiques que les sabots, donnera le coup de grâce aux sabotiers.
    Aujourd'hui, le métier a pratiquement disparu.
    Seuls quelques anciens pratiquent encore cet art pour les fervents du sabot.
    Le tourisme et les traditions offrent encore quelques débouchés.

     

     

    Sabotier

    Le sabotier abattait et débitait lui-même son bois. Il s'agissait souvent du bouleau, parfois de l'orme, du hêtre ou de l'acacia. Le sabot de "luxe" se fabriquait dans le noyer. Le peuplier était utilisé pour faire les sabots utilisés en milieu humide (notamment par les mariniers) car il évitait de glisser. Bien entendu, le chêne et le frêne étaient proscrits, car beaucoup trop pesants.

     

     

    Sabotier

     

     

     

    Sabotier

     

     

     

    Sabotier

     

     


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    De nombreuses plantes peuvent être utilisées pour la préparation de teintures naturelles. On utilise différentes parties des plantes pour préparer les teintures: les feuilles par exemple ou la peau des fruits, l’écorce, les racines ou le bois.  La laine et la soie se teignent facilement mais il n’en est pas de même pour le coton qui est beaucoup plus difficile -

    Le mordançage est un traitement préalable des fibres avec un sel - l´utilisation d´alun, mordant le plus courant : 1 kg de laine pour 200 g d'alun-  qui permettra ensuite une bonne fixation du colorant végétal. C´est la raison pour laquelle ce procéde se nomme aussi  teinture à mordant.

    La cuisson doit se faire progressivement : mettre les plantes dans l'eau froide, puis chauffer jusqu'à ébullition pendant une heure environ. Lorsque la plante a rendu un jus intéressant, il faut enlever les plantes et même filtrer le jus pour que la fibre ne soit pas en contact avec un reste de plante qui pourrait donner des taches. Laisser refroidir. Mettre la laine. Refaire bouillir le temps désiré (de 20 minutes à 2 heures) en remuant. Egoutter la laine, la laisser refroidir puis rincer à sa température (attention au feutrage). Laisser sécher à l'air libre.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Trop de laine sur le dos

     

     


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     Dans l'étable à coté de l habitation ! La vache , les chevaux .... çà sent bon la campagne !

     

     

    Le cheval sert  encore à écraser le grain  sur ce  bon vieux moulin -

     

     

    Et puisqu il y a des chevaux , il a fatalement un forgeron

     

     

     Le forgeron  est  un  métier qui devient rare , mais encore trés utile - Bravo aux jeunes qui prennent la relève

     

    Un forgeron ferra un cheval d'un avare.
    Le forgeron demanda dix €uros  pour   son travail.
    L'avare ne voulait pas payer.

    "C'est bien, dit le forgeron.

    Il y a huit clous dans chaque fer à cheval.
    Le cheval a quatre fers.
    Donc, il y a 32 clous en tout.
    Je vais te demander un €uro pour le premier clou, deux  €uros pour   le prochain clou, quatre €uros   pour le prochain clou, huit €uros  pour le prochain, seize  pour le prochain. etc...jusqu'au 32e clou".

    Question: Combien l'avare doit-il payer?

    A ce tarif là , je veux bien être forgeron ! Bon calcul

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Une petite vitamine en passant !!!

     

     

     Et si vous trouvez un gaufrier en fonte sur une brocante , n'hésitez pas -  faites vous un brasier , un bon barbecue , utilisez le , c'est bien mieux que les teflons  ( tétra-fluoroéthylène ) et inusable - Bonnes Gaufres   ( Liégeoises ou Bruxelloises ) - Pensez développement durable

     

     

     


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    Viens à la maison

     On ne chôme pas pour faire le toit !

     

     

     Viens à la maison

     

     

     

     Viens à la maison

    Des intérieurs que l on peut encotre trouver en campagne Française

     

     

    Viens à la maison

     

     

     

     Viens à la maison

     

     

     

     Viens à la maison

     

     

     

     Viens à la maison

     Et comme il ne fait pas chaud, on se tricote une petite laine

     

     

     Viens à la maison

     

     

     

     Viens à la maison

     Et pour garder la chaleur , une armoire spécifique en lit superposé

     


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    Tout le monde à la campagne

    Puisque çà roule , évitons de mettre des bâtons dans les roues !

     

     

    Tout le monde à la campagne ....

    Composition rondement ménée 

     

     

    Tout le monde à la campagne

     

     

     

    Tout le monde à la campagne

     

     

     

     

    Tout le monde à la campagne ....

     

     

     

    Tout le monde à la campagne ....

     

     

     

    Tout le monde à la campagne

     

     

     

     Tout le monde à la campagne ....

     


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