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Par Pat Photographies le 1 Mai 2013 à 12:00
L'eau arrive au dessus de la roue par un petit canal et remplit les auges de la roue ce qui provoque sa rotation par gravité
Le système est constitué de deux meules. La meule inférieure est fixe, on l'appelle meule dormante ou gisante. La meule supérieure tourne sur la meule inférieure grâce au mouvement de la roue ; on l'appelle meule courante, tournante ou volante
Le grain est contenu dans une trémie en forme de pyramide renversée, à base rectangulaire. Maintenu à la trémie, l'auget est un organe régulateur de la distribution du grain : les effets de la gravité s'y combinent avec ceux de la trépidation.
Meule de rechange
Le temps mis pour moudre un sac de grains pouvait varier d'une heure à une demi-journée, suivant la puissance du moulin
Et le meunier, peut vite se transformer en patissier et nous proposer de jolies galettes
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Par Pat Photographies le 30 Avril 2013 à 20:00
Le métier de rémouleur qui était encore très commun jusqu'à entre les deux guerres mondiales, a presque totalement disparu. En 2007, il n'en reste plus que 6 ou 7 à Paris dont la moyenne d'âge est assez élevée. Après leur départ à la retraite, il est presque certain que le métier aura disparu.
Le rémouleur se déplace avec sa petite charrette, brouette, ramoulette sur laquelle est fixée leur meule, dans les grandes villes, ou de village en village, s'arrêtant à chaque coin de rue en agitant sa clochette et en criant: « Rémouleur, rémouleur ! Repasse couteaux ! Repasse ciseaux ! ». Leurs cris et le crissement de leur meule sur le métal, faisaient dans le temps partie des bruits typiques des villes.
Au début du XXe siècle, en Europe, le métier de rémouleur était une spécialité des Yéniches, surnommés aussi "Tziganes blancs".
Le rémouleur, comme de nombreux autres petits métiers, est victime du progrès (les couteaux en inox s'usent moins vite) et de la société de consommation (avec l'automatisation et l'importation de pays en voie de développement, le prix des couteaux a chuté et ne justifie même plus leur ré aiguisage). Il est encore pourtant bien utile pour des coiffeurs , des couturiers , des métiers de découpe ( viande) - Certains dans les campagnes aigusent également les chaines de tronçonneuses
Finalement encore un métier utile, qui rend bien des services et qui évite de jeter ... pour un développement durable !
Sainte-Catherine est la patronne des rémouleurs.
Attention , çà coupe !
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Par Pat Photographies le 29 Avril 2013 à 18:05
Le sabotier abattait et débitait lui-même son bois. Il s'agissait souvent du bouleau, parfois de l'orme, du hêtre ou de l'acacia. Le sabot de "luxe" se fabriquait dans le noyer. Le peuplier était utilisé pour faire les sabots utilisés en milieu humide (notamment par les mariniers) car il évitait de glisser. Bien entendu, le chêne et le frêne étaient proscrits, car beaucoup trop pesants.
Selon la légende, le premier sabotier aurait été saint René. Cet évêque d'Angers se serait retiré dans la solitude de Sorrente en Italie, vers l'an 440, pour façonner des sabots.
Au XVIIIe siècle, comme les charbonniers, les sabotiers vivaient en forêt et formaient un corps du compagnonnage.
Au début du XIXème siècle, pour éviter le "sabotage" - fabrication des sabots avec le bois des résineux - le métier fut réglementé et les ateliers durent être situés à une distance d'au moins une demi-lieue des forêts. Les sabotiers abandonnent alors la forêt pour s'établir dans les villages.
Le sabot connaîtra une période faste jusqu'à la Grande Guerre. Jusqu'à la seconde guerre mondiale, le déclin commence à s'amorcer. En 1950, la généralisation de l'usage du tracteur pour lequel les bottes sont plus pratiques que les sabots, donnera le coup de grâce aux sabotiers.
Aujourd'hui, le métier a pratiquement disparu.
Seuls quelques anciens pratiquent encore cet art pour les fervents du sabot.
Le tourisme et les traditions offrent encore quelques débouchés.Le sabotier abattait et débitait lui-même son bois. Il s'agissait souvent du bouleau, parfois de l'orme, du hêtre ou de l'acacia. Le sabot de "luxe" se fabriquait dans le noyer. Le peuplier était utilisé pour faire les sabots utilisés en milieu humide (notamment par les mariniers) car il évitait de glisser. Bien entendu, le chêne et le frêne étaient proscrits, car beaucoup trop pesants.
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Par Pat Photographies le 28 Avril 2013 à 05:00
De nombreuses plantes peuvent être utilisées pour la préparation de teintures naturelles. On utilise différentes parties des plantes pour préparer les teintures: les feuilles par exemple ou la peau des fruits, l’écorce, les racines ou le bois. La laine et la soie se teignent facilement mais il n’en est pas de même pour le coton qui est beaucoup plus difficile -
Le mordançage est un traitement préalable des fibres avec un sel - l´utilisation d´alun, mordant le plus courant : 1 kg de laine pour 200 g d'alun- qui permettra ensuite une bonne fixation du colorant végétal. C´est la raison pour laquelle ce procéde se nomme aussi teinture à mordant.
La cuisson doit se faire progressivement : mettre les plantes dans l'eau froide, puis chauffer jusqu'à ébullition pendant une heure environ. Lorsque la plante a rendu un jus intéressant, il faut enlever les plantes et même filtrer le jus pour que la fibre ne soit pas en contact avec un reste de plante qui pourrait donner des taches. Laisser refroidir. Mettre la laine. Refaire bouillir le temps désiré (de 20 minutes à 2 heures) en remuant. Egoutter la laine, la laisser refroidir puis rincer à sa température (attention au feutrage). Laisser sécher à l'air libre.
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Par Pat Photographies le 26 Avril 2013 à 05:00
Dans l'étable à coté de l habitation ! La vache , les chevaux .... çà sent bon la campagne !
Le cheval sert encore à écraser le grain sur ce bon vieux moulin -
Et puisqu il y a des chevaux , il a fatalement un forgeron
Le forgeron est un métier qui devient rare , mais encore trés utile - Bravo aux jeunes qui prennent la relève
Un forgeron ferra un cheval d'un avare.
Le forgeron demanda dix €uros pour son travail.
L'avare ne voulait pas payer.
"C'est bien, dit le forgeron.
Il y a huit clous dans chaque fer à cheval.
Le cheval a quatre fers.
Donc, il y a 32 clous en tout.
Je vais te demander un €uro pour le premier clou, deux €uros pour le prochain clou, quatre €uros pour le prochain clou, huit €uros pour le prochain, seize pour le prochain. etc...jusqu'au 32e clou".Question: Combien l'avare doit-il payer?
A ce tarif là , je veux bien être forgeron ! Bon calcul
Une petite vitamine en passant !!!
Et si vous trouvez un gaufrier en fonte sur une brocante , n'hésitez pas - faites vous un brasier , un bon barbecue , utilisez le , c'est bien mieux que les teflons ( tétra-fluoroéthylène ) et inusable - Bonnes Gaufres ( Liégeoises ou Bruxelloises ) - Pensez développement durable
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Par Pat Photographies le 25 Avril 2013 à 05:00
On ne chôme pas pour faire le toit !
Des intérieurs que l on peut encotre trouver en campagne Française
Et comme il ne fait pas chaud, on se tricote une petite laine
Et pour garder la chaleur , une armoire spécifique en lit superposé
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