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Par Pat Photographies le 20 Décembre 2018 à 19:55
Niché depuis le IVe siècle au creux d’une valleuse débouchant sur la mer, Veules-les-Roses est l’un des plus anciens villages du Pays de Caux. Lieu de villégiature très prisé au XIXème siècle, notamment par des artistes tels que Victor Hugo, son bord de mer et ses ruelles au charme intemporel continuent d’attirer les amoureux des belles choses.
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Par Pat Photographies le 20 Décembre 2018 à 19:23
Dans le pays de Caux, à peu près à mi-chemin entre Dieppe et Fécamp coule la Veules. Étymologiquement, Veules viendrait du latin veulis, ou du vieil anglais wella (puits), ou encore du vieux norrois vella signifiant cours d’eau ou source.
Provenant de la nappe phréatique située dans une falaise crayeuse du sud-est de Veules-les-Roses, la même que celle où s’alimente le fleuve côtier voisin appelé Dun, c’est en fait une résurgence. Plus petit fleuve de France comme nous l’ont rabâché les livres de géographie, elle mesure moins de 2 km : 1,194 km en 2012, 1,149 km en 2013, après des travaux de réfection de son embouchure sous forme de cascades de façon à laisser remonter truites et anguilles !
C’est d’ailleurs le seul fleuve de France, si ce n’est d’Europe voire du monde entier, à prendre sa source et à avoir son embouchure dans la même commune. Elle prend sa source à environ 20 mètres d’altitude, au nord du lieu-dit La Cavée (chemin creux) d’Iclon. « Dotée d’un bassin-versant de 30 km 2, elle s’écoule selon une très faible pente de 0,7 %, avec un débit moyen de 0,52 m 3/seconde, explique un hydrogéologue. Ce qui en fait le cours d’eau le plus régulier de Haute-Normandie »
C’est d’ailleurs pour cette raison que la Veules se couvrira de moulins à eau. Jusqu’à une dizaine au XIXe siècle, soit un tous les cent mètres, à la différence du Dun au cours trop irrégulier. Au XIIIe siècle déjà, le lit de la Veules héberge deux moulins à eau, appartenant au père abbé de l’abbaye bénédictine de Fécamp, seigneur de Veules. Ainsi qu’un moulin de mer qui fonctionnait grâce à un bassin fermé piégeant l’eau à marée haute.
Érosion côtière oblige (la falaise recule de 20 cm par an), il n’en reste aucun vestige. « Ces moulins servaient à moudre le blé et la rabette, chou-rave ressemblant au colza dont on extrayait l’huile, et aussi à fouler le lin »,
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Par Pat Photographies le 12 Mai 2016 à 21:44
Implanté sur un site viking, le Château fort de Pirou est une forteresse du XIIème siècle. La très vieille légende des oies de Pirou, l’une des plus populaires du Cotentin, prétend rattacher l’origine de ce château fort aux invasions scandinaves.
Un chevalier de Pirou participa à la Conquête de l’Angleterre et reçu un domaine dans le Somerset où sa famille fonda Stoke-Pero. Suite aux sièges de la guerre de Cent Ans, le château fort fut restauré au XVème, XVIIème et XVIIIème siècle.
En son état actuel, le château fort construit sur une île au milieu d’un étang artificiel, conserve dans sa partie la plus ancienne, des remparts du XIIème et du XIVème siècle.
Pour y accéder, il faut franchir cinq portes fortifiées en tournant autour de la douve centrale où se trouvent la boulangerie du XVIIIème siècle, le pressoir avec son tour et sa longue étreinte, la chapelle seigneuriale Saint-Laurent, la salle des Plès et les anciennes écuries.
Cette basse-cour mène à l’intérieur de l’enceinte par un pont de pierre qui a remplacé le pont-levis au XVIIème siècle. Les remparts protègent le vieux logis du début du XVIIème siècle à l’Est et le neuf logis du début du XVIIIème siècle au Sud. Du donjon subsiste, à l’Ouest, la terrasse surélevée. L’ensemble est achevé par des toitures en schiste du Cotentin.
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