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Descente dans la mine
La descente s'effectue grâce à un ascenseur descendant à 9m/s. Les berlines avaient leur propre ascenseur, à 14m/s. Ces ascenseurs étaient munis d'un « parachute », c'est-à-dire de crochets qui immobilisaient la cage en cas de rupture du câble. Cependant, lorsque le puits de mine était en cours de forage, donc avant l'installation d'un ascenseur, la descente se faisait dans un panier. Le puits de mine servait également à la ventilation des couloirs : un système de portes et de sas dirigeait un flux d'air à 4m/s et permettait d'éliminer le grisou et de modérer la température. En effet, celle-ci était comprise entre 25 et 30°C, même pendant l'hiver.
Dans Germinal, Zola nous décrit les conditions de travail qui sont détestables, difficiles. Les accidents et maladies professionnelles sont fréquents, les salaires sont dérisoires. Les ouvriers sont payés à la semaine, à la journée, à la tâche.Bonnemort explique les différentes étapes de son travail. Il est descendu dans la mine alors qu'il n'avait pas encore huit ans. Il a d'abord été galibot, puis herscheur lorsqu'il eut la force de rouler, ensuite haveur. Ayant des problèmes aux jambes il est devenu remblayeur, raccommodeur et il est maintenant charretier. Il a cinquante-huit ans et s'il prenait sa retraite il n'aurait qu'une pension de cent cinquante francs. Bonnemort va donc attendre d'avoir soixante ans pour obtenir une pension de cent quatre-vingt francs. On peut donc remarquer que trente francs dans la vie des mineurs est extrêmement importants.
Dans les mines les ouvriers sont exposés à de très forte variation de températures, la chaleur était suffocante, l’air quasi absente.L’eau était présente dans la mine et dérange le travail des mineurs.Ils étaient aussi exposés à l’humidité . Ce travail nécessite aussi des efforts physiques.A l’exemple de Catherine qui poussait une berline valant les 700kg. Les ouvriers doivent se faufiler dans les mines, creuser dans des positions difficiles, passer les berlines, les remplir.
Travailler dans la mine est dangereux. Il y a des risques d'éboulement, des coups de grisou.Zola décrit la fosse, un lieu effrayant .Les bâtiments sont mal éclairés, pleins de trous noirs inquiétants avec la complication de leurs salles et de leurs étages.
Zola raconte la façon dont Etienne Lantier découvre ces lieux effrayants. Après avoir monté un escalier obscur et à moitié détruit, il s'était trouvé sur une passerelle branlante, puis avait traversé le hangar du criblage, plongé dans une nuit si profonde qu'il marchait les mains en avant pour ne pas se heurter..Pour finir, les mineurs ont droit à leur propre maladie ce qui n’est pas un privilège pour eux.Les poussières dans la mine comportent des substances qui provoquent des maladies , la silicose.
On transportait dans les longues galeries les hommes sur des charrettes tirées par des chevaux, puis la motorisation arriva- Point d 'embarquement dans des Berlines
Tags : Mine, Charbon, Nord, Mineur
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Commentaires
Des photos impressionnantes, elles nous plongent en plein milieu de cette époque terrible
Travailler dans les mines a même pas 8 ans, c'est inimaginable... Et je ne savais pas qu'il faisait aussi chaud au fond.J'aime beaucoup tes reportages Pat.
Bisous tout plein
C'est suffocant, même à distance ! C'est sûr que ça devait être l'enfer !
Trente francs est complètement dérisoire puisque 30€ l'est aussi !
Pendant ce temps, des sommes scandaleuses sont versées pour avoir shooté dans un balon !
Je n'irai jamais dans ces lieux, alors merci pour ce reportage très instructif Pat et GBizhettes dans la grisaille du 29 !
Bjr Pat.J'ai vu "Germinal",un film attachant qui décrit très bien les conditions dans lesquelles les mineurs travaillaient et nul n'était épargné.Je ne pourrais pas descendre dans ces lieux que tu décris si bien avec tes mots et tes photos.Un travail de forçat pour un salaire de misère dans des conditions abominables.Je n'ai pas lu le livre ou alors,c'est très loin.Merci pour ce reportage très complet.
Bon jeudi.Biz.
Tes photos nous font bouger à l'intérieur. Comment les mineurs ont-ils pu tenir le coup dans de telles conditions ? C'est honteux de voir des êtres ayant tant travaillé et dans des conditions extrêmes, se retrouver avec des retraites minables. Ils gardent malgré tout leur dignité et méritent notre respect. Bonne journée Pat. Amitiés. Joëlle
Bravo à toi pour ce magnifique reportage sur la mine! Tes photos du jours sont belles et cela ne doit pas être facile à faire! Bisousssssss
Quel courage il fallait pour descendre travailler ... rien que de descendre ils risquaient déjà leur vie ! tout çà pour trois sous deux centimes ...
Vraiment intéressants tes articles sur ces mines Pat, bravo pour tes photos, pour avoir donc eu le courage toi, de descendre !!!! je ne l'aurais pas eu, j'avoue.
Bonne journée
Bises amicales
Annick
bonjour, super ce reportage, qui me renvoie à des romans connus, on a du mal à imaginer, ce devait être l'enfer là dessous; chez moi c est plus la sidérurgie, je te souhaite une bonne journée bisous
Bonjour Patrick,
Superbes photos de ces lieux d'une "noirceur suffocante" et un très beau témoignage.
Merci pour cet hommage à ces hommes qui descendaient dans les ténèbres !Tu t'es mis dans la peau d'une gueule noire durant cette journée, un belle suite dans ce reportage...
Bonjour Pat, que tes photos sont belles, émouvantes... c'est tout comme si nous y étions avec toi! Merci pour ce beau partage! Bise et bon jeudi dans la joie!
très beau reportage sur ce lieu oh combien difficile pour ceux qui y ont laissé tant de force.
un article très intéressant
superbe photographie dans des conditions difficiles....
les conditions de travail pour les mineurs étaient terribles...
bonne journée
Bonjour Patrick, un grand merci pour tes belles photos. Ces hommes avaient bien du mérite de travailler dans de telles conditions sous terre. Je crois que l'on ne peut même pas tout imaginer.
Je te souhaite une belle soirée.
Bisous
Ils ont vraiment du en baver tous ces pauvres mineurs , et la santé au bout de ses années d'enfer !!
J'aime beaucoup ta première photo .
Bonne soirée Pat
Bizz
bonsoir Pat, cela ne devait pas être drôle tous les jours, et il ne fallait pas être claustrophobe pour descendre ainsi dans les mines. Belles photos comme d'habitude avec des couleurs infiniment bien recherchées, on s'y croirait, bravo l'artiste. Je pars une quinzaine de jours en Birmanie, j'espère revenir chargée également de belles photos.... même si je ne suis pas de niveau je vais m'appliquer (rire)... bisous et amitiés. Marie
I think it takes a special type with nerves of steel, to work underground everyday. Great series.
Ton documentaire est très beau. j'ai un faible pour ta première image que je trouve magnifique avec cet éclairage!
Passe une bonne soirée.
I do not know if I ever would have guts enough to go down the stairs ----- it is frightening to me ----thinking how much is on top of me !!!!!!!! Superb pictures, thank you. Kindest regards MonikaCe est une superbe présentation et photojournalisme à la fois de l'histoire des anciennes méthodes d'exploitation minière et les images de la nouvelle machinerie aujourd'hui Pat ...
amitiés....peter/pierre:)Les conditions de vie de ces braves ouvriers étaient proche de l'esclavage... et dire, qu'à notre époque encore, ce genre de situation subsiste malheureusement.
Ton reportage est excellent !
Bonsoir Patrick,
excellent reportage sur le fond de la mine, les photos sont superbes et avec les explications, ça décrit bien l'enfer que vivaient les mineurs. Merci pour le partage.
Passe une bonne soirée.
Une vie et un travail bien durs. Et ça existe encore dans certains endroits !
Bises, Patrick, et bonne soirée.46Elaine HancockSamedi 29 Novembre 2014 à 02:33A wonderful documentary series. The miners work in such unhealthy conditions. Such dangerous work and so hard on the body. Fabulous image of the stairs. Fantastic light and POV!
Tes billets sont vraiment bien construits. Les photos agrémentent tes textes ou l'inverse. C'est passionnant.
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L'or du temps
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Wow, you got to enter the mine! Superb images from down there.