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Par Pat Photographies le 22 Mars 2014 à 19:51
C'est dans cette vaste salle (la plus grande du château) que les rois réunissaient le conseil, véritable pôle du pouvoir royal. La salle possède deux cheminées : la première, disposant d'une hotte trapézoïdale, est encore marquée par la tradition gothique tandis que la seconde (à l'autre extrémité de la salle), illustre le style Renaissance. Le blason d'Anne de Bretagne (fleurs de lys et mouchetures d'hermine), décorent de nombreux éléments de la salle: hotte de la première cheminée, piliers centraux, vitraux des fenêtres sur Loire. L'emblème de Charles VIII (épée flamboyante ou palmée) orne également la hotte de la première cheminée. Au plafond sont inscrits des monogrammes de Charles VIII (entrelacs de C) et d'Anne de Bretagne (lettre A).
Sur les côtés, adossés aux murs, on observe de grandes chayères, bancs à dossiers ornés de plis de serviette de style gothique. Sur les murs sont exposés des portraits de rois Bourbon: Henri IV (d'après Franz Pourbus), et Louis XIII (d'après Philippe de Champaigne).
Portrait d'Henri IV
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Par Pat Photographies le 21 Mars 2014 à 15:06
À partir d'Henri III, les séjours royaux se firent plus rares, pour devenir quasi inexistants. Peu à peu, le château se transforme en prison de luxe pour les grands personnages de l'État. En 1626, César, duc de Vendôme et son frère Alexandre, grand-prieur de France, y sont internés pour avoir conspiré contre Richelieu. Le château passe ensuite entre les mains du frère du roi, Gaston d'Orléans. Celui-ci y effectue quelques démolitions dans les années 1660. Confisqué de nouveau par le roi, Amboise redevient une prison. Louis XIV y enfermera Nicolas Fouquet et le duc de Lauzun.
Propriété du duc de Choiseul au XVIIIe siècle, celui-ci l'abandonne vers 1760 au profit de Chanteloup à quelques kilomètres au sud d'Amboise. Le château passe ensuite entre les mains du duc de Penthièvre, avant d'être confisqué par la nation en 1792, en pleine révolution française.
Une grande partie du château fut démolie lors du premier Empire, lorsque Napoléon offrit le château déjà en mauvais état à l'ex-consul Roger Ducos ; lequel n'ayant pas les moyens de restaurer l'ensemble, préféra détruire les deux tiers du bâtiment (la collégiale Saint-Florentin et le logis des reines notamment) entre 1806 et 1810.
Louis-Philippe Ier hérita du château par le biais de sa mère. Il dégagea les anciens remparts en faisant détruire les maisons attenantes et redécora l'aile Louis XII. Il est de nouveau confisqué lors de la Révolution de 1848.
En 1848, à la suite d'un traité de reddition non respecté par les autorités françaises, l'émir Abd El-Kade et une centaine de compagnons y furent placés en captivité, avant d'être libérés par Napoléon III en 1852.
En 1873, le château repasse à la famille d'Orléans qui le transforme en maison d'accueil pour personnes âgées. Au tout début du XXe siècle, la restauration de l'édifice est entreprise par Victor Ruprich-Robert et son fils. Dans les années 1970, Henri d'Orléans (1908-1999) le donne à la Fondation Saint-Louis qu'il a créé, et qui le gère toujours.
Ce qui reste du château à ce jour est en noir sur la Photo
Le ciel s'obscurcit , l'averse approche -
A l'abri du château, observation de l'averse au dessus de la Loire et de la ville
Petite éclaircie avec un arc en ciel - Profitons pour visiter
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Par Pat Photographies le 20 Mars 2014 à 06:00
La chapelle Saint-Hubert fut édifiée et sculptée entre 1491 et 1496 par des artistes flamands dans le pur goût gothique flamboyant en pierre et craie de Touraine (Tuffeau) sur ordre de Charles VIII, avant que celui-ci ne découvre l'architecture italienne. La chapelle sert ensuite d'oratoire à Anne de Bretagne, avant de devenir la dernière demeure présumée du corps de Léonard de Vinci, mort à Amboise en 1519.
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Par Pat Photographies le 19 Mars 2014 à 06:00
Photo originale
Désaturation partielle
A l'aube de la Renaissance, la puissante forteresse médiévale d'Amboise cède la place à une résidence royale sous les règnes des Rois de France Charles VIII et François Ier. La Cour, nombre de lettrés et d'artistes européens y séjournent à l'invitation des souverains à l'exemple de Leonardo da Vinci qui repose dans la Chapelle du Château.
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Par Pat Photographies le 15 Février 2014 à 21:03
Le donjon de Loches est édifié par Foulques Nerra vers l’an mil. Haut de 36 mètres, c’est l’un des plus imposants de son époque. C’est aussi l’un des mieux conservés en Europe de nos jours aujourd’hui. Parfait exemple de construction militaire, cette tour de défense devient une prison d’Etat sous Louis XI
Dès le pavillon d’entrée, le donjon de Loches vous plonge dans l’univers carcéral du Moyen-Âge… Ce châtelet aurait accueilli Philippe de Commynes, chroniqueur de Louis XI accusé de trahison. Ce dernier passa huit mois dans une cage de bois et de fer. Le cardinal Jean de la Balue, conseiller du roi également accusé de trahison, connut à Loches une peine plus lourde : trois ans de cage de fer.
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Par Pat Photographies le 15 Février 2014 à 06:00
Les terrasses de la vallée
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