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    L'entrée du Chateau de Versailles

     

    L'entrée du Chateau de Versailles

     

    L'entrée du Chateau de Versailles

     

    L'entrée du Chateau de Versailles

     

     

    L'entrée du Chateau de Versailles

     

    L'entrée du Chateau de Versailles

     

     

    L'entrée du Chateau de Versailles

     

    L'entrée du Chateau de Versailles

     

    L'entrée du Chateau de Versailles

    Et oui , il a du monde et il faut chaud ! Privilégier vos visites de fin  Mars à fin mai et en octobre !

     


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  • La chapelle

     Couloir d'entrée avevc les statues de rois de France avant Louis XIV

     

     

     

    Dans la monarchie française, le roi est l’élu de Dieu et par son sacre il devient son « lieutenant » sur terre. Les peintures et les sculptures de la chapelle de Versailles rappellent cette idée dans un cycle qui part de la nef et aboutit à la tribune où se tenait le roi. En effet, au-dessus des piliers de la nef sont représentés les anges porteurs des instruments de la Passion du Christ qui conduit à sa mort, thème illustré par le grand bas-relief du maître-autel ; au-dessus, le retable exprime l’éclat de la résurrection avec le symbole divin du triangle enfermant le nom de Iahvé écrit en hébreu, au milieu de rayons. À la demi-coupole au-dessus de l’orgue, le Christ apparaît dans la gloire de la Résurrection, puis à la voûte Dieu le père et enfin au-dessus de la tribune, on assiste à la descente du Saint-Esprit, la troisième personne de la Sainte Trinité, symbolisé par une colombe, qui doit inspirer les actions du roi.

     

    Louis XIV n’a connu cette chapelle que durant cinq ans puisqu’elle n’a été achevée qu’en 1710. Celle qu’il a le plus fréquentée, édifiée en 1682 à l’emplacement du salon d’Hercule, s’était vite avérée trop exiguë. Cependant, les guerres avaient retardé le chantier de la Grande Chapelle, ouvert dès 1689 par Hardouin-Mansart. L’architecte n’en vit d’ailleurs pas la fin puisqu’il mourut en 1708. À cette date, son beau-frère Robert de Cotte lui succéda, mais les lignes générales de l’architecture et du décor avaient été arrêtées dès 1699 : un plan avec nef, bas-côtés et déambulatoire, une élévation avec tribunes, une harmonie de blanc et or contrastant avec la polychromie du pavement de marbres et des peintures de la voûte ; le tout aboutit à une œuvre originale où se mêlent réminiscences de l’architecture gothique et esthétique baroque.

     

     


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  • Le grand appartement du roi

    Le salon d'Hercule

    Premier salon du Grand Appartement du Roi, le salon d’Hercule a été en réalité le dernier créé, à la fin du règne de Louis XIV. Depuis 1682, la chapelle du château occupait son emplacement sur deux étages et elle servit jusqu’en 1710, date où elle fut remplacée par la chapelle actuelle. Pour décorer ce nouveau salon, on y plaça en 1712 le monumental tableau de Véronèse, Le Repas chez Simon, peint pour le réfectoire du couvent des Servites à Venise vers 1570. En 1664, le doge l’avait offert à Louis XIV afin que ce dernier lui apporte son soutien contre les Turcs. Interrompus par la mort du Roi-Soleil pendant dix ans, les travaux du salon d’Hercule durèrent jusqu’en 1736, date à laquelle François Lemoyne acheva la peinture de la voûte représentant L’Apothéose d’Hercule, voulant figurer que « la Vertu élève l’homme au-dessus de lui-même ». Par son effet, cette vaste composition allégorique, comptant 142 personnages, voulait rivaliser avec les chefs-d’œuvre des fresquistes italiens, mais elle a été réalisée sur des toiles marouflées, c’est-à-dire collées sur le support. Le jeune peintre se donna la mort peu de temps après avoir achevé ce travail.

     

    Le grand appartement du roi

    Le grand appartement du roi

     

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    Le grand appartement du roi

    Le salon de l’Abondance

    Les soirs d’appartement, le salon de l’Abondance était le lieu des rafraîchissements ; un buffet y proposait café, vins et liqueurs. C’était aussi l’antichambre du cabinet des Curiosités ou des Raretés de Louis XIV (désormais occupé par le salon des Jeux de Louis XVI) auquel on accédait par la porte du fond. Le roi aimait montrer à ses hôtes de marque les vases d’orfèvrerie, les gemmes et les médailles qui y étaient conservés et qui ont inspiré le décor de la voûte, où l’on peut voir en particulier la grande nef royale représentée au-dessus de la porte. La nef du roi, un objet précieux en forme de navire démâté, était posée sur la table du souverain pour les grandes occasions, ou bien sur le buffet. Symbole de pouvoir, que chacun devait saluer au passage, elle contenait la serviette du souverain 

     

    Le grand appartement du roi

     

     

    Le grand appartement du roi

     

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    Le grand appartement du roi

    Le salon de Vénus

    Ce salon, ainsi que le salon de Diane, constituait le principal accès au Grand Appartement car le grand escalier, dit
    « escalier des Ambassadeurs » (détruit en 1752) y aboutissait. Les soirs d’appartement, on y dressait des tables couvertes de corbeilles de fleurs, de pyramides de fruits frais et rares comme oranges et citrons ainsi que de fruits confits et de massepains. Comme toutes les pièces suivantes, ce salon tire son nom d’une planète, thème lié au mythe solaire qui inspira tout le décor de Versailles dans les années 1670. Ici, Vénus est représentée au plafond sous les traits de la déesse de l’Amour qui, dans l’Antiquité grecque, était associée à cette planète. Les autres compositions peintes, qui ornent les retombées de la voûte (voussures), représentaient des actions de héros antiques se rapportant à la fois à la planète du lieu et aux actions de Louis XIV : ainsi doit-on déchiffrer que la voussure représentant Auguste présidant aux jeux du cirque fait allusion au célèbre carrousel de 1662 donné en l’honneur de la reine, et que celle montrant Alexandre épousant Roxane évoque le mariage de Louis XIV.

    Le grand appartement du roi

     

     

     Le grand appartement du roi

     


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  • Le grand appartement du roi

    Le Salon de Diane

    Tout comme le salon de Vénus, le salon de Diane servait de vestibule au Grand Appartement et, au temps de Louis XIV, les soirs d’appartement, de chambre du billard. Deux estrades étaient réservées aux dames qui applaudissaient aux bons coups du roi, très habile à ce jeu, si bien que ce salon était aussi appelé « chambre des applaudissements ». Dans l’Antiquité grecque, la déesse de la Chasse, Diane, était associée à la lune pour sa froideur. Elle était également la sœur d’Apollon, le dieu du Soleil. Les voussures sont ornées de scènes de chasse de héros de l’Antiquité. Ici, l’allusion est transparente car il est bien connu que Louis XIV était un grand chasseur.

    La partie centrale du plafond exécutée par Gabriel Blanchard représente Diane présidant à la navigation et à la chasse. Sur la cheminée, le tableau de Charles de La Fosse représente Le Sacrifice d’Iphigénie et, en face, au-dessus de la console, Diane et Endymion de Gabriel Blanchard. Les bustes antiques proviennent des collections du cardinal de Mazarin léguées à Louis XIV.

     

     

    Le grand appartement du roi

     

    Le grand appartement du roi

     

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    Le grand appartement du roi

    Salon de Mars

    Mars est une planète mais également le dieu de la Guerre. Le choix de ce thème militaire qui inspira toute la décoration du salon s’explique par le fait que cette grande pièce devait à l’origine servir de salle des gardes à l’appartement de parade. Elle fut par la suite réservée, les soirs d’appartement, à la musique et à la danse, si bien qu’on l’appelait communément « la salle du bal ». Les ballets de cour étaient très réglés et nécessitaient de nombreuses répétitions ; les princes y prenaient part, parfois mêlés à des danseurs professionnels. De part et d’autre de la cheminée, deux tribunes, supprimées en 1750, étaient destinées aux musiciens.

    Au centre du plafond, Claude Audran a peint Mars sur un char tiré par des loups. L’œuvre est encadrée par deux compositions ; l’une, à l’est, par Jouvenet : La Victoire soutenue par Hercule suivie de l’Abondance et de la Félicité ; l’autre, à l’ouest, par Houasse : La Terreur, la Fureur et l’Épouvante s’emparant des puissances de la terre. Quatre tableaux de Simon Vouet, provenant du château de Saint-Germain-en-Laye, sont placés en dessus-de-porte : La Tempérance, La Prudence, La Justice et La Force.

     

    Le grand appartement du roi 1/2

     

     

    Le grand appartement du roi 1/2

     

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    Autres salons 1/2

    Salon d'Apollon

    Le salon d’Apollon, dédié au dieu du Soleil, dieu des Arts et de la Paix auquel s’identifiait Louis XIV, était le plus fastueux de tous. Cela se perçoit encore aujourd’hui dans le décor du plafond où toutes les peintures – composition centrale, voussures et écoinçons – sont tout en couleurs et où toutes les sculptures sont en ronde bosse et entièrement dorées. Mais tout le reste a disparu : le mobilier d’argent et en particulier le trône de 2,60 mètres de haut furent fondus en 1689. Un fauteuil en bois doré, dont le style évolua selon les règnes, remplaça le trône de Louis XIV. Il était placé sur une estrade recouverte d’un tapis de Perse à fond d’or et sous un dais. Les tentures qui, comme dans toutes les demeures royales, variaient selon les saisons, étaient faites de velours cramoisi, coupé de dix-huit bandes de broderies d’or et d’argent l’hiver, et de broderies d’or et d’argent sur fond de soie l’été

    Autres salons 1/2

     

     


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    C’est à partir de 1678 que Mansart entreprit la construction du salon de la Guerre. La décoration, achevée par Le Brun en 1686, exalte les victoires militaires qui aboutirent à la paix de Nimègue. Les murs sont revêtus de panneaux de marbre ornés de six trophées et de chutes d’armes en bronze doré. Le mur du côté du salon d’Apollon est occupé par un bas-relief ovale en stuc représentant Louis XIV à cheval foulant aux pieds ses ennemis. Ce chef-d’œuvre de Coysevox est surmonté de deux Renommées dorées et soutenu par deux captifs enchaînés. Au-dessous, dans le bas-relief occultant l’ouverture d’une fausse cheminée, Clio écrit pour l’avenir l’histoire du Roi. Le plafond, qui a été peint par Le Brun, représente au centre La France armée assise sur un nuage, entourée de Victoires. Un portrait de Louis XIV orne son bouclier. Dans les voussures sont réparties ses trois ennemies vaincues : l’Allemagne à genoux, avec un aigle ; l’Espagne menaçante, avec un lion rugissant et la Hollande renversée sur un lion. La quatrième représente Bellone, déesse de la guerre, en fureur entre la Rébellion et la Discorde.

     

     

     

     

     

     

     


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    La Galerie des glaces

     

     

     

    La Galerie des glaces

     

     

     

    La Galerie des glaces

     

     

     

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    La Galerie des glaces

     

     

     

    La Galerie des glaces

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    La Galerie des glaces

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    Les dix-sept fenêtres cintrées donnent naissance à autant d'arcades ornées de miroirs et séparées par des baquettes de cuivre et surmontées alternativement par une tête d'Apollon et de la dépouille du lion de Némée. Les chapiteaux des pilastres de marbre de Rance sur fond de marbre blanc sont ornés d'une fleur de lys et de coqs gaulois. Les trophées en bronze doré, qui ornent les trumeaux en marbre vert de Campan, ont été ciselés par l'orfèvre Ladoireau. Les huit bustes d'empereurs romains, en marbre et porphyre, accompagnaient huit statues, dont sept antiques, représentants Bacchus, Vénus, la Pudicité, Hermès, la Vénus de Troas, Uranie et Némésis. La dernière, une Diane sculptée par Frémin pour les jardins de Marly, occupait l'emplacement de la célèbre Diane de Versailles aujourd'hui exposée au Louvre.

    Le Brun peindra à la voûte, ornée d'allégories, de trompe-l'oeil et de perspectives feintes, des épisodes glorieux de la Guerre de Hollande (1672-1678), des médaillons peints ou feints de bronze sur fond d'or rappelant les victoires de la Guerre de Dévolution (1667-1668), ainsi que des représentations des grandes réformes entreprises au début du règne de Louis XIV. Cette gigantesque composition retrace les vingt premières années du règne du Roi-Soleil, qui gouvernera soixante-douze ans.

    La Galerie des glaces

    La Grande Galerie servait quotidiennement de lieu de passage, d’attente et de rencontres, fréquenté par les courtisans et le public des visiteurs. Elle ne fut le cadre de cérémonies qu’exceptionnellement, lorsque les souverains voulurent donner le plus grand éclat à des réceptions diplomatiques ou à des divertissements (bals ou jeux) offerts à l’occasion de mariages princiers. Le trône était alors installé sur une estrade tout au bout de la galerie, du côté du salon de la Paix dont l’arcade était fermée. Cependant, la mise en scène du pouvoir atteint rarement un tel degré d’ostentation : ainsi le doge de Gênes en 1685 et les ambassadeurs de Siam (1686), de Perse (1715), de l’Empire ottoman (1742) eurent-ils à traverser toute la galerie, sous les yeux de la Cour massée de chaque côté sur des gradins ! Il y eut aussi les fêtes du mariage du duc de Bourgogne, petit-fils de Louis XIV en 1697, du fils de Louis XV en 1745 et enfin le bal masqué pour le mariage de Marie-Antoinette et du Dauphin, futur Louis XVI, en mai 1770… C’est également ici que fut signé le 28 juin 1919 le traité de Versailles qui mettait fin à la Première Guerre mondiale. Depuis, les présidents de la République continuent à y recevoir les hôtes officiels de la France.

     

    La Galerie des glaces

     

     

     

    La Galerie des glaces

     

     

     

    La Galerie des glaces

     

     

    La Galerie des glaces

    Effet optique - Photo prise avec la partie en biseau du verre de la fénêtre

     


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    Les appartements de la reine

     

    Les appartements de la reine

    La salle des Gardes

    Au débouché de l’escalier de la Reine, dit aussi « escalier de Marbre », on pénétrait dans le Grand Appartement de la Reine par cette salle des Gardes où, jour et nuit, douze gardes du corps accomplissaient leur service auprès de la souveraine. À Versailles, seuls le roi, la reine et le dauphin pouvaient ainsi disposer d’une garde personnelle composée de soldats appartenant à ces unités d’élite qu’étaient les quatre compagnies des Gardes du corps du Roi. La grande salle suivante, dite aujourd’hui « salle du Sacre », leur était d’ailleurs affectée. Elle servait de corps de garde.

    La salle des Gardes de la Reine est la seule pièce de l’enfilade dont le décor du XVIIe siècle a été conservé : la reine n’ayant pas l’occasion de s’y tenir, il ne parut jamais nécessaire de le moderniser. C’est pourquoi on y voit encore les lambris de marbre caractéristiques du premier état des Grands Appartements ainsi que des peintures, placées là en 1680, qui proviennent de l’ancien salon de Jupiter, devenu salon de la Guerre.

    « Le service des Gardes du corps, au Château, consistait à monter la garde aux portes des appartements, à prendre les armes quand les princes passaient, à garnir la chapelle pendant la messe et à escorter les dîners de la famille royale. Ils devaient connaître les ducs et pairs, car, à leur passage, la sentinelle devait porter les armes et frapper deux coups du talon droit. De même, cette sentinelle devait ouvrir la porte et ne pas la laisser ouvrir ; mais l’on sent que le garde était lui-même très-aise qu’on l’exemptât de toutes ces fonctions ».

    C’est par ici que le 6 octobre 1789, à l’aube, les assaillants venus réclamer du pain au roi, tentèrent d’atteindre les appartements de la Reine, avant qu’une femme de chambre prévenue par un garde du corps ne verrouille la porte du Grand Couvert et conseille à la reine de se sauver. Rebroussant chemin, les assaillants tentèrent alors de pénétrer par la salle des Gardes du Roi.

     

     

    Les appartements de la reine

    Les appartements de la reine

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les appartements de la reine

    L’antichambre du Grand Couvert

    C’est dans l’antichambre de la reine qu’avaient lieu les repas publics dont le fastueux rituel attirait beaucoup de monde. Seuls les membres de la famille royale pouvaient prendre place à table et, devant eux, assises, les duchesses, princesses ou titulaires de grandes charges ayant le privilège du tabouret, puis, debout, les autres dames et les personnes qui, de par leur rang ou avec l’autorisation des huissiers, avaient pu entrer. Louis XIV s’astreignait à cette représentation presque tous les soirs ; Louis XV lui préféra bien souvent les soupers intimes ; quant à Louis XVI et à Marie-Antoinette, un témoignage du temps nous rapporte que « la Reine se mettait à la gauche du Roi. Ils tournaient le dos à la cheminée. […] Le Roi mangeait de bon appétit, mais la Reine n’ôtait pas ses gants et ne déployait pas sa serviette, en quoi elle avait grand tort ». Contre cet ennui, Marie-Antoinette demanda qu’il y ait toujours musique au Grand Couvert et à cette fin, une tribune pour les musiciens fut aménagée dans la pièce

     

    Les appartements de la reine

     

     

     

    Les appartements de la reine

    Le salon des Nobles

    Antichambre sous la reine Marie-Thérèse, c’est dans cette salle que Marie Leszczinska accordait ses audiences solennelles, assise sous un dais. Elle y tenait également son cercle, comme on appelait ce temps de conversation réglé avec les dames de la Cour. Marie-Antoinette fit refaire entièrement la décoration, ne conservant que les peintures du plafond, et pour elle, on tendit les murs de damas vert pomme bordé d’un large galon d’or. Un nouveau mobilier fut livré, à la fois extrêmement moderne et raffiné. En effet, pour les majestueuses commodes et encoignures destinées à cette pièce, Riesener, l’ébéniste préféré de la reine, sacrifia à la dernière mode anglaise, abandonnant ses marqueteries fleuries habituelles pour de grands à-plats d’acajou, tandis que les bronzes dorés ainsi que les tablettes de marbre bleu turquin de ce majestueux ensemble étaient assortis à ceux de la cheminée, elle aussi nouvelle.

     

     

    Les appartements de la reine

    La chambre de la Reine

    La chambre est la pièce principale de l’appartement, celle où la reine se tenait le plus souvent. Elle y dormait, souvent rejointe par le roi. Le matin, elle y recevait durant et après sa Toilette qui constituait un moment de cour aussi réglementé par l’étiquette que le Lever du roi. C’est là encore qu’avaient lieu les accouchements en public : dix-neuf « Enfants de France » y sont nés. Le décor conserve le souvenir des trois reines qui ont occupé la pièce : le compartimentage du plafond remonte à la reine Marie-Thérèse, mais les peintures en grisaille par Boucher ont été réalisées pour Marie Leszczinska, ainsi d’ailleurs que les boiseries. Tous ces éléments ont été conservés du temps de Marie-Antoinette pour laquelle seuls le mobilier et la cheminée ont été livrés de neuf.

    Lors de l’invasion du château par les émeutiers le 6 octobre 1789, Marie-Antoinette parvint à leur échapper par la petite porte gauche de l’alcôve ouvrant sur un corridor donnant accès aux cabinets intérieurs de la Reine, une douzaine de petites pièces réservées à sa vie privée et à son service. 


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