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Quel bonheur de se perdre dans le vaste quadrillage des marais salants ! Tôt le matin ou au coucher du soleil, les bassins étincelants arborent d’incroyables nuances d’argent, de bleu, de vert et de rose. Les petites pyramides blanches de sel sont façonnées par les paludiers « nouvelle génération » qui perpétuent un savoir-faire ancestral. De juin à septembre, ils récoltent le sel dans 7000 œillets, à l’aide de leur cimauge. La Fleur de sel, ce caviar de la saline, est délicatement cueillie d’un geste souple. Les marées, le soleil et le vent sont les meilleurs alliés de leur travail. Figures typiques, les salorges, de beaux hangars en bois, conservent leur récolte.
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Deuxième marais de France après la Camargue, la Grande Brière est classée Parc naturel depuis 1970 afin de préserver le patrimoine de la région. Derrière des digues formées par les alluvions de la Loire, une immense tourbière de 40 000 hectares s’est développée, laissant émerger 7 îles en son cœur
Dans ce paysage surnommé « Pays noir » à cause de la tourbe, une faune et une flore spécifiques se sont épanouies. Les hommes y trouvent les matériaux nécessaires à leur habitat traditionnel.
Entre terre et eau, le chaland ou blin (barque à fond plat) vous entraîne dans un univers particulier où les routes sont des canaux et les horizons des plaines inondées, argentées par le soleil.
Le marais est présent jusque dans les chaumières qui se réunissent sur les îles. Les roseaux couvrent la toiture. Les murs épais associent pierre et terre. La tourbe peut être utilisée comme combustible. Les oies et canards élevés dans les prairies voisines s’inscrivent au menu
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L'abbaye de Valloires est une fondation cistercienne du XIIe siècle située sur le territoire de la commune d'Argoules
En 1138, Guy II de Ponthieu permit aux moines de l'ordre cistercien de fonder d'une abbaye, la douzième fille de l'abbaye-mère de Cîteaux. Les moines s'établirent définitivement à Valloires dans la vallée de l'Authie en 1158. Lorsque les moines voulurent construire l'abbaye en cet endroit, ils constatèrent que le site était rempli de morilles, nous dit la légende.
Au sommet de sa prospérité, aux XIIe et XIIIe siècles, l'abbaye accueillait une centaine de moines. Cette prospérité permit la construction d'une première abbatiale de style ogival en 1226. L'abbatiale devint dès lors la nécropole des comtes de Ponthieu.
À partir de la bataille de Crécy (1346), la guerre de Cent Ans menaça la région, les moines se réfugièrent à Abbeville ou à Montreuil-sur-Mer. Anglais et Bourguignons dominèrent le Ponthieu au XVe siècle et pillèrent l'abbaye.
L'abbaye conserva les privilèges octroyés par les rois de France. Ainsi, en septembre 1467, le roi Louis XI les confirma par ses lettres patentes.
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La population de phoques dans la baie de Somme est l'une des plus importantes de France. Cet endroit abrite la plus grande colonie de veaux marins et accueille aussi ponctuellement quelques phoques gris.
À cet égard, la baie de Somme, située entre Saint-Quentin-en-Tourmont et Le Hourdel, offre tout le nécessaire à la survie des phoques. Cette réserve naturelle protégée constitue tout d'abord un terrain de chasse parfait pour ces prédateurs marins : poissons, mollusques et crustacés y foisonnent.
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