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Par Pat Photographies le 20 Novembre 2013 à 20:17
On s 'imagine toujours le soleil , un ciel bleu en Egypte - En hivers comme ici à fin décembre 2011 , il y a des journées brumeuses et grises , même si la température reste trés agréable pour nous ( 15 à 20 °) , c'est froid pour eux !
Nous sommes ici plutôt au sud du Caire , et toujours sur le Nil !
Un nilomètre est en principe tout moyen de mesurer les variations des hauteurs de l'eau dans le Nil
Les échelles nilométriques mesuraient la hauteur atteinte par les eaux à partir d'un point zéro, dont on ne sait pas bien comment il était déterminé par les Égyptiens, mais dont on pense qu'il devait être fixé localement sur une hauteur moyenne de la nappe phréatique dans des temps très anciens
Ces mesures permettaient de prévoir approximativement la date du début de l'inondation annuelle (début de l'année égyptienne), ainsi que son importance.
Du niveau de crue dépendait le taux des impôts. Plus la crue était bonne (ni trop forte, ni trop faible), et plus les impôts étaient élevés en prévision des bonnes récoltes qui devraient en suivre.
On peut encore voir - et parfois visiter - des nilomètres dans les temples d'Edfou, kom Ombo, Philæ ( Ce sont de simples marches), les deux sur l'île Éléphantine, ainsi que celui de l'île de Rodah, au nous sommes ici au Caire, trés bien entretenu et visitable.
Ce nilomètre de l'île de Rodah, construit sur l'emplacement d'un précédent ouvrage du même type, date essentiellement du XIe siècle.
Le puits qui dépasse dix mètres de profondeur est revêtu de belles pierres en calcaire parfaitement taillées et ajustées. Sa partie supérieure est de section carrée, sa base est circulaire. Au centre, posée sur un socle et une meule antique, une colonne en marbre se dresse sur toute la hauteur du puits et, pour qu'elle reste parfaitement verticale, une poutre scellée à ses extrémités repose à l'horizontale sur son chapiteau.
Un escalier longe les parois du puits, permettant d'atteindre à la saison de l'étiage les trois niveaux de tunnels par lesquels arrive l'eau du Nil
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Par Pat Photographies le 19 Novembre 2013 à 23:40
Plage privée et petit lagon, l 'eau est à 34 degrés ( 26/28 en mer rouge) - air .... plus de 45, c'est pour cela qu il n y a personne !
Les meilleurs moments , le matin jusque 10 h et l'aprés midi aprés 17 h
Hurghada a été fondée au début du XXe siècle et depuis les années 1980, la ville n'a cessé d'être agrandie ( 87 000 hab) par de multiples investisseurs pour faire de cette cité balnéaire un des sites les plus appréciés des touristes au bord de la mer Rouge. Située au sud du canal de Suez et à 500 km soit six heures de route du Caire, la région qui entoure la ville axe son développement autour du tourisme et de l'hôtellerie. Les activités proposées sur place aux vacanciers sont principalement centrées sur la plongée sous-marine, excursions en bateau dans les îles proches de la ville (comme par exemple l'île de Mahmya).
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Par Pat Photographies le 19 Novembre 2013 à 22:00
La construction fut commandée par Amenhotep III à son architecte Amenhotep fils de Hapou. Ce dernier édifia un temple complet avec, en enfilade, naos, sanctuaire de la barque solaire, salle des offrandes et antichambre, cette dernière flanquée de chapelles reposoirs destinées à la triade thébaine. Le tout est précédé d’une salle hypostyle ouverte sur une grande cour carrée, la « cour solaire », bordée sur trois côtés d’une double rangée de soixante-quatre colonnes papyriformes
Entrée du pylône du temple de Louxor : « colosses » de Ramsès II
La grande colonnade d'Amenhotep III
Allée des sphinx à l'entrée du temple de Louxor
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Par Pat Photographies le 19 Novembre 2013 à 06:00
Les colosses de Memnon
Les deux statues colossales se dressaient sur le parvis du temple d'Amenhotep III qui était alors le plus grand ensemble cultuel de la rive ouest de Thèbes. La taille de ces deux colosses laisse imaginer à quelle dimension fut pensée et réalisée cette entreprise par Amenhotep fils de Hapou, architecte du roi.
Le temple s'étendait alors de ce premier pylône dont la hauteur équivalait celle des colosses, jusqu'aux limites des terres arables, quelque cinq cents mètres plus loin. Il n'en reste que des vestiges épars tant les monuments qu'il contenait servirent de carrière dès les temps antiques. On a retrouvé en effet des reliefs en provenant, dans le temple que se fit construire Mérenptah, le fils et successeur de Ramsès II, à peine un siècle après.
Des fouilles ont lieu afin de mieux comprendre l'architecture et le plan de ce sanctuaire dédié à Amon et à la gloire d'Amenhotep III lui-même. Du temple , il ne reste que les deux colosses de l'entrée. Il faut sans doute imaginer que les pierres du temple ont été remployées pour d'autres constructions et, si les visages des colosses sont mutilés, on ne peut qu'incriminer les martelages systématiques de l'hérésie amarnienne (règne d'Akhenaton), lorsqu'Aton devinent le seul dieu dynastique de l'Empire.
Les deux colosses représentent le pharaon assis sur le trône de ses ancêtres, les mains posées sur les genoux
Hauteur du piédestal : 3,30 m (à moitié enfoncé dans le sol)
Hauteur de la statue : 13,97 m pour le colosse Sud , 18,36 m pour le Collosse Nord- masse totale 1305 tonnes
Hauteur totale initiale supposée avec la couronne manquante : 21 m
Située dans un lieu désertique sur la rive occidentale du Nil, à 3 kilomètres de la ville de Thèbes (Louxor), cette vallée est un grand canyon dépourvu de toute végétation. Le mont al-Qurn (la corne), d'une hauteur de 500 mètres, domine le paysage
La vallée des Reines abrite 80 tombes destinées aux membres de la famille royale (hommes et femmes) ainsi qu'aux dignitaires de haut rang.
J'ai pu visiter cette tombe , interdiction de prendre des photos à l 'intérieur ! sous sol trés instable, multiple excavation - des fresques muralles d 'une beauté rare !
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Par Pat Photographies le 17 Novembre 2013 à 18:19
Séthi II et Ramsès III ont entrepris la construction des deux temples reposoirs de barques situés au nord et au sud de la grande cour - ( Ici , celui de Séthi II)
Le dieu Amon, qui résidait dans le temple de Karnak, se rendait une dizaine de jours chaque année au temple de Louxor lors de la fête d'Opet. On plaçait la divinité à l'intérieur d'un naos posé sur une barque, portée par des prêtres, pour effectuer le trajet. Cette procession, la fête religieuse la plus importante à Thèbes à partir de la XVIIIème dynastie, attirait une foule considérable sur les 2,5 kilomètres parcourus. Les dieux Mout et Khonsou seront ensuite également transportés dans des barques sacrées lors de certaines fêtes, dont celle d'Opet.
Le mot Karnak vient de l'arabe al Karnak , expression signifiant le village fortifié . Dans l'antiquité, ce site s'appelait Ipet Sout , qui peut se traduire par la place trés vénérée.
Ce plus grand complexe religieux de l'Égypte ancienne (123 hectares) comprend l'enceinte du dieu faucon Montou au nord, celle d'Amon Ré, au centre, et celle de la déesse Mout , son épouse, au sud.
La grande cour et la colonne de Taharca haute de 21 m......................................... Derriére la colonne, un mur , c'est le deuxiéme Pylone , on aperçoit ensuite les colonnes de la salle Hipostyle
Statue de Ramses II avec l'une de ses filles entre les jambes , la princesse Bentata
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Par Pat Photographies le 17 Novembre 2013 à 06:00
Dans le coin droit, de la cour, se trouve le temple reposoir de Ramsès III
D'une longueur de 60 mètres, le bâtiment comprend une cour entourée, sur trois de ses côtés, d'un péristyle orné de statues osiriaques du pharaon, un vestibule soutenu par quatre colonnes, une salle hypostyle à huit colonnes et trois chapelles destinées à recevoir les barques sacrées de la triade thébaine.
Perspective en sortant sur la Statue de Ramses II
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Par Pat Photographies le 15 Novembre 2013 à 21:50
Le deuxième pylône ouvre sur la célèbre salle hypostyle, dont le centre est le point de rencontre de l'axe divin et de l'axe royal : lorsque Pharaon arrivait à cet endroit, il entrait en contact avec Amon et s'identifiait à ce dieu afin de se régénérer. Immense forêt de pierre de 134 colonnes, cette salle hypostyle est la plus grande du monde. La nef centrale, construite sous le règne d’Aménophis III, est formée de 12 colonnes (six de chaque côté) hautes de 23 mètres avec une circonférence de 10 mètres.
Ces chapiteaux représentent des fleurs de papyrus ouvertes (chapiteaux papyriformes ouverts) car dans l'antiquité cette colonnade était la seule partie de la salle à se trouver dans la lumière du soleil grâce à l'aménagement de claustras. A gauche et à droite de cette nef centrale, 122 colonnes se terminant par des chapiteaux représentant des fleurs de papyrus fermées, composent la salle hypostyle. Hautes d'environ 15 mètres, elles se trouvaient dans l'obscurité à l'époque antique, car couvertes d’un plafond de dalles décoré d’un ciel étoilé. Ces 122 colonnes ainsi que la décoration des murs intérieurs et extérieurs ont été réalisées sous le règne de Séthi I et terminées sous celui de Ramsès II. Les scènes et les inscriptions gravées sur ces colonnes, comme sur toutes les colonnes de la salle, ont un caractère religieux.
Gravure sur la face du 2 ème Pylone, à l 'intérieur de la salle Hypostyle
Reconstitution image de synthése G. Homann
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( Nayant pas suffisamment de photos pour recréer un article, je joins celles ci dans la continuité du Pylone 3, dans la continuité de la salle hypostyle)
La salle hypostyle est suivie du troisième pylône, très ruiné. Cette porte donne sur un champ de pierres parsemé de magnifiques monuments : obélisques, le « saint des saints » du moyen empire, et l’Akh Ménou.
Thoutmosis I fait construire deux pylônes (le IVè et le Vè) qui constituaient alors l’entrée principale du temple, tout ce qui précédait n’existant pas encore. La porte du quatrième pylône donne accès à un vestibule que les textes égyptiens nommaient Ouadjyt, « la verdoyante » ou « celle des colonnes papyrus ». La base des fûts, encore visible, rappellent que cette partie du complexe était couverte, malgré la présence des deux obélisques de granit rose. Le vestibule d'intronisation et de montée royale, avec les colosses de Thoutmosis Ier dressés contre les murs latéraux, deviendra une cour sous Hatshepsout. Celle-ci fera rajouter deux obélisques supplémentaires. Son successeur, Thoutmosis III, enfermera les obélisques de la reine dans une enceinte. Il ne pouvait détruire le symbole des rayons du soleil. La position des rainures de pose sur les socles permet d'affirmer que les obélisques de l'Ouadjyt sont arrivés par le nord et que l'obélisque sud sera dressé avant celui du nord.
L'obelisque de Thoutmosis III
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