Avec la découverte des bains de mer, lancés en Angleterre dès 1860, et de leurs bienfaits thérapeutiques, Mers, alors simple petit port de pêcheurs, connaît un développement spectaculaire.

 

 

A la fin du XIXème siècle, le chemin de fer amène vers nos côtes les premiers vacanciers appelés « baigneurs ».

Ces “baigneurs”, issus du milieu de l’industrie, de l’aristocratie, de la riche bourgeoisie Parisienne, Amiénoise, du Nord…, vont s’y fixer en faisant construire les premières résidences secondaires de notre monde moderne. La thalassothérapie venait de naître et à travers elle, la station balnéaire de Mers-les-Bains telle que nous la connaissons aujourd’hui, avec la construction d’un véritable et grand quartier dédié à la villégiature, composé de près de 600 villas.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le style de ces villas (Anglo-normand, Flamand, Picard, Mauresque, Renaissance, Louis XIII, Napoléon III, années 30…), leurs couleurs, les balcons ouvragés, bow-windows et loggias, ferronneries, auvents, baies, frontons, consoles… sont riches et variés. Les décors sont légion, qu’ils soient faits de briques émaillées à dominante bleu-vert, de carreaux de grès émaillés, de céramiques, de faïences, de mosaïques, de frises, de clous, de cabochons, de mascarons, de rosaces, de cartouches ou encore de médaillons.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par l’arrêté du 7 août 1986, la Ville a obtenu de classer cet ensemble exceptionnel en « Secteur Sauvegardé » et en a fixé les limites.

Ainsi est sauvé ce que plusieurs auteurs n’ont pas hésité à appeler un “Joyau unique de l’architecture”. Pour autant ces « vieilles dames » sont fragiles et se doivent d’être entretenues et restaurées.

Aujourd’hui, un Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur (PSMV) a été défini. Toute intention de travaux est à déclarer en mairie pour accord de l’Architecte des Bâtiments de France

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est appréciable de faire quelques arrêts sur le parcours - Entre côtes à monter et les descentes rapides, les bêtes comme les hommes fatiguent - 

 

 

Toujours aux aguets

 

 

 Douce complicité

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Terminus - Dans la prairie de la Bergerie

 

 

Dans la bergerie , les agneaux

 

 

 

Aux portes de la Thiérache, les "Gosset" se transmettent de génération en génération la passion du métier autour de la terre et de l'élevage.

Merci pour leur accueil et organisation  - Ici les 250 randonneurs qui ont suivi le troupeau dans la campagne 

"Pour un développement durable, nous croyons qu'aujourd'hui, par les circuits courts nous avons tous à y gagner:

En connaissant mieux la provenance et la qualité de ce que nous avons dans notre assiette

En favorisant un développement local

En se repartageant la valeur ajoutée laissée à la grande distribution, nouvelle source de revenu pour assurer mon installation

En préservant l'environnement

Et en retrouvant le plaisir d'échanger avec les consommateurs sur les choses simples de la nature et sur notre métier"

 

 

 

 

Eco-pâturage en Picardie. restaurer, entretenir et préserver les espaces naturels

ici, étant devant le troupeau, le fait de m'arrêter pour prendre une photo, le troupeau s'arrête systématiquement - Il faut le relancer à avancer par des cris et des ordres au niveau des chiens

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le troupeau necessite 3 chiens  de race Border collie.Le border collie est sélectionné à des fins pastorales depuis plus de deux siècles

Un chien se trouve à l'avant et deux ( ici deux femelles) sur l'arrière  et les cotés -  Afin d'éviter la confusion lorsqu'elles se trouvent de chaque coté , une chienne appréhende les ordres en Anglais et l'autre en Français pour œuvrer là où le berger perçoit une action à mener

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Encore 6 km et nous arrivons à la Bergerie

 

 

 

 

 

 

Le rythme est soutenu afin d'éviter des embouteillages sur la Nationale  - Troupeau de 200 têtes

 

Et oui Madame, vous pouvez les compter , pour mieux vous endormir ce soir !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le troupeau est une selection (reconnue par l'Organisme de Selection National )"OS Romane".

La bergerie produit des animaux reproducteurs (béliers et agnelles d'élevage) commercilasés sur tout le nord de la France. Le choix de  la brebis Romane a été fait  pour ses qualités maternelles (facilité d'agnelage, protection de ses agneaux, valeur laitière, prolificité...).

Elles font naître leurs agneaux principalement en septembre mais aussi en janvier et mai.

Nourris au pis de la mère, jusqu'à l'âge de 2 mois et demi, les agneaux mangeront progressivement des céréales, du foin et de la paille.

 

 

 

 

 

 

Transhumance Sissonne , la Bergerie de Moutloué - 22 km  Aisne

Dés les premiers jours d'avril, le troupeau quitte la bergerie pour aller pâturer les prairies de Montloué. Une première expédition vers les pelouses sèches de Sissonne. 22 km

Début octobre, les brebis quittent  Sissonne et les prairies pour aller manger les couverts végétaux dans les champs (mélange de plusieurs plantes, avoine, vesce, phacélie, pois, tournesol...etc), jusqu'aux premiers jours de décembre, où elles retrouveront la chaleur de la bergerie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Il est également important de prévoir un tracteur Balai - Durant le parcours , certaines bêtes peuvent se fouler une patte !!