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Commune d'Indre et Loire, Azay le rideau
Azay-le-Rideau (Aziacum en latin) possède une origine très ancienne remontant au moins à la période romaine comme l'atteste la découverte en 1837 de restes d'une villa gallo-romaine de l'autre côté de l'Indre, face au château actuel
Le bourg d'Azay-le-Rideau s'est formé au Moyen Âge autour d'un prieuré bénédictin de l'abbaye de Cormery et de la forteresse du seigneur Ridel d'Azay, chevalier de Philippe-Auguste, qui édifia une forteresse défensive pour protéger la route entre Tours et Chinon. Le chevalier Ridel d'Azay est mentionné pour la première fois comme seigneur du lieu dans une charte de 1119 - Le 4 juillet 1189, Henri II Plantagenêt, roi d'Angleterre, affronta une coalition de ses fils avec Philippe-Auguste, roi de France. Sa défaite se conclut par le traité d'Azay-le-Rideau qui établit son fils Richard seul héritier du trône d'Angleterre. Il reste peu de vestiges médiévaux à Azay, hormis l'église, car le bourg fut brûlé en 1418 lors de la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons : le dauphin Charles — le futur Charles VII, indissociable de l'épopée de Jeanne d'Arc — qui séjournait à Azay fut insulté par la garnison bourguignonne qui occupait la place forte. Le capitaine et ses 350 soldats furent exécutés, et le village incendié ; il garda jusqu'au XVIIe siècle le surnom d'Azay-le-Bruslé.
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