• L'industrie textile dans le Tarn

     

     

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    Laboratoire pour colorimétrie des laines

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    La Cardère des Villes (Dipsacus sativus) est une espèce de plante épineuse. Elle fait partie de ces nombreuses plantes que l’on appelle communément « Chardon ». C’est plus particulièrement l’espèce Dipsacus fullonum qui était utilisée pour carder la Laine.

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    Cardeuse 

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    Bobinage rapide

     

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    Fabrication de couvertures en Laine , mais aussi de textiles de qualité pour la haute couture

    Avec le mouton présent en abondance, la qualité des eaux, les savoir-faire séculaires, l’utilisation de la laine est attestée depuis des temps immémoriaux. Les écrits parlent de tisserands dès le XII° siècle en vallée du Thoré sous forme de filage et de tissage artisanal à domicile. Mais filage et tissage n’étaient pas les seules opérations nécessaires pour produire des draps de qualité. Etaient nécessaires en amont, l’élevage et la sélection, le dégraissage et le lavage des toisons, en aval, le foulage, le catissage, la teinture. Toutes ces opérations donnent naissance à des corps de métier spécialisés. Au XVI° siècle, l’arrivée des protestants en Montagne Noire aboutit à la création de vrais centres de production orientés  surtout vers la fabrication de draps de laine. Avant la Révolution, on compte 400 ouvriers sur des métiers à tisser manuels. En 1820, la première “mécanique à filature”, d’origine anglaise,  est mentionnée sur un plan de Labastide Rouairoux . Le cadastre de 1838 mentionne quant à lui 6 moulins foulons, 2 filatures, une fabrique, 3 teintures, 2 apprêts. Sous le Second Empire, avec l’industrialisation, se créent de grandes filatures (Bourguet, Barthe) avec des machines à vapeur et des manufactures (Mercier, Icher, Clavel ). La manufacture Armengaud, créée en 1880, abrite aujourd’hui les locaux du Musée départemental du Textile, créée en 1983 et entièrement rénové en 2008. En 1888, le chemin de fer arrive à Labastide-Rouairoux. La dernière vague de constructions sont des ateliers sous verrières au début du XX° siècle.

    La vallée du Thoré se spécialise : à Mazamet, c’est le délainage et la mégisserie. A Labastide-Rouairoux, c’est le textile et toutes les opérations annexes. Le savoir-faire des tisserands, la réputation des produits, la qualité des dessins, l’innovation placent les tissus bastidiens au tout premier rang français. On dit alors “Labastide, c’est l’Elboeuf du sud”. La renommée des tissus “Haute Nouveauté”  passe les frontières nationales. En 1944, la commune atteint 3390 habitants. Plus de 2000 ouvriers travaillent dans les 30 usines de la ville, sans compter les ateliers de tissage des façonniers, c’est -à-dire qui travaillent à domicile.

     

    Mais l’activité textile, comme toutes les activités de main d’oeuvre, n’est pas épargnée par les restructurations et les délocalisations. Malgré des barouds d’honneur, les usines ferment les unes après les autres.

     

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