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Véritable emblème de Marrakech, la Koutoubia domine la ville de son minaret. Chef d'oeuvre de l'art hispano-mauresque restauré à la fin des années 1990, elle compte avec ses 17 nefs qui s'étendent sur 90 m de long et 60 m de large, parmi les plus grandes mosquées du Maghreb.
La mosquée Koutoubia, ou mosquée des libraires, débuta sous la dynastie berbère des Almoravides en 1120, mais fut profondément remaniée à partir de 1162 sous l'émir Almohade Abu Yusuf Yaqub al-Mansur, et devint l'un des édifices les plus caractéristiques de ce style. Son nom vient du fait qu'elle se situait dans le souk des marchands de manuscrits.
Une premiére construction fut achévé en 1157 -le sanctuaire se révéla mal orienté par rapport à la mecque, il fallut procéder à l'édification d'une nouvelle mosquée mitoyenne (l'actuelle) -la cohabitation dura quelques temps avant la démolition de la premiére dont on peut voir les fondations
Le minaret est construit en grés schisteux sur un plan carré de 13 m de coté - 77m de haut jusqu' à la pointe de la fléche
Le minaret est plus tardif (achèvement en 1196), et plus décoré : on remarque notamment un important travail d'arcs entrelacés (sebka). Le lanternon, haut de 16 m, apparaît comme un second minaret posé sur le premier. Il est surmonté de trois boules de cuivre doré qui symboliseraient les trois mosquées de l'Islam Kaaba (Mecque), Médine, et Al Qods. Il servit, entre autre, de modèle pour la Giralda de Séville.
Le décor extérieur du minaret est différent sur les quatre faces
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Les amateurs de photographies anciennes peuvent découvrir les trésors de cette collection qui rassemble plus de 3000 clichés du Maroc des années 1870 à 1950
Exposés par thème, ils font de cette maison un lieu de mémoire émouvant. Au dernier étage diffusion d un documentaire couleur " Paysages et visages du haut Atlas"
Sur la terrasse du haut, on peut siroter un verre de thé à la menthe ou déjeuner d'un poulet au citron
La koutoubia que nous verrons dans un article prochain
La porte Bab Agnaou ( 1920)
Femmes et enfants au travail de broderie (1920)
Le Souk (1920)
La Medersa Ben Youssef que nous venons de visiter
Sur le terrasse, perspective sur les toits de Marrakech et le haut Atlas
Relégué depuis toujours au confin de la ville en raison de l'odeur nauséabonde qui s 'en dégage, le quartier des tanneurs et protége par une porte défensive Bab El Debbagh - ( Bab veut dire porte en arabe) - On comprend pourquoi des enfants du quartier vous proposent des feuilles de menthe à machonner - ceci pour faire passer les forts effluves - Utilisant les methodes ancestrales, les tanneurs jambes nues, pietinnent les peaux qui passent de cuve en cuve pour subir toutes les étapes nécessaires au traitement ( A suivre) - Vue ici sur ces peaux qui viennent d'etre sorties des cuves en ciment
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Les jardins de la Ménara ont été planté par les Almohades puis transformés par les Saadiens et les Alaouites.
Ce site s'étand sur 90 ha - Un grand bassin ( 150M / 200M) a été creusé en son centre, au XII siécle par les Almohades - Il servait pour stocker les eaux de pluie et celles arrivant des montagnes de l'Atlas. Reprenant un systéme né en perse et bien connu en Asie, ils créèrent des kilométres de " khéttaras" autour de Marrakech . Ce vaste réseau de canalisations permettait d'acheminer l'eau de l' Atlas jusqu'aux fontaines de la ville. Plus tard, les jardins se sont enrichis d'un pavillon édifié à fleur de l'eau - Il daterait de la période Saadienne, quand les sultans cherchaient un endroit retiré pour vivre en toute discretion leurs histoires galantes. Les jardins accueillent tous les ans un spectacle pyrotechnique
Les eaux de ce bassin possédent de nombreuses carpes - Mises pour le nettoyage naturel de celui ci , elles ont grandement proliféré
Réguliérement, une pêche est organisée durant une journée pour les habitants -ceci afin de réguler leur nombre .
L'oliveraie qui entoure le bassin de la Ménara
Irrigation de l oliveraie, avec une publicté de la marque d'eau de source locale.
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Les chambres vues de l'extérieur
C'était un lieu d'enseignement, mais aussi un lieu de vie pour les étudiants religieux (non originaires de Marrakech). Au premier étage s'alignent 130 chambres ouvertes sur l'atrium central ou sur l 'une des 7 cours environnantes- A une époque, elle a pu acceuillir jusqu'à 900 étudiants avant d'être desaffectée dans les années 1950 - Les chambres sont trés petites ( certaines visitées 4 m2 , parfois moins ) et sommaires - Un simple pupitre pour écrire, étudier et un necessaire pour se faire à manger avec un brazero
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Un bassin carrelé au centre de la cour est destiné aux ablutions
La salle de priére est divisée en trois parties par deux rangées de fines colonnes de marbre.
Une piece est coiffée d'une coupole en cédre ouvragés - le mihrab en stuc donne l impression d'être fait de dentelle.
Façade vue du premier étage
Nous allons visiter le premier étage....... à suivre !
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Marrakech - Autrefois la plus prestigieuse Ecole Religieuse coranique du Maghreb, c'est un bijou architectural -
Les plafonds dans le corridor d'entrée
Un long corridor orné de mosaiques et de poutres peintes conduit de l'entrée à la cour centrale restangulaire
La Medersa Ben Youssef fondée au milieu du XIV siécle par sultan mérinide Abu al-Hassan,
fut l'un des centres de théologie islamique les plus importants du Maghreb.
On remarquera le travail trés raffiné de ce stuc qui couvrent les murs - Architecture Saadienne - Le sol est en marbre blanc
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