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Parmi tous les châteaux de la Loire, Azay-le-Rideau n’est certainement pas celui qui a eu l’histoire la plus grisante : aucun roi n’y est mort, personne n’y a été empoisonné… bref, c’est un château relativement tranquille. Pourtant, Azay-le-Rideau est probablement le château qui a le plus de charme. Avec son miroir d’eau, Azay semble paisiblement posé sur son îlot et dès le premier coup d’œil il captive par sa beauté.
Le château actuel a été construit à partir de 1518 après l’acquisition du domaine par Gilles Berthelot, trésorier de François Ier, et son épouse Philippe Lesbahy. Mais en 1523, Gilles Berthelot est soupçonné de malversations et est frappé de disgrâce, l’obligeant à quitter le château encore inachevé. Il faut attendre le début du XVIIe siècle pour qu’Antoinette Raffin reprenne quelques travaux. Jusqu’à la Révolution Azay-le-Rideau passe de mains en mains mais ses propriétaires, parfois peu scrupuleux, laissent un château abandonné et dégradé.
En 1791, le marquis Charles de Biencourt (1747-1824) achète le château et entreprend une profonde restauration, donnant au monument son aspect actuel. Passionnés de botanique, les Biencourt ne se contentent pas de moderniser le château, ils réaménagent également le parc en dotant Azay-le-Rideau de son célèbre miroir d’eau et en y apportant des arbres exotiques tels que le séquoia et le cèdre. Ils ouvrent par ailleurs le château à la visite dès 1868 ce qui est alors extrêmement rare pour un bien privé.
La déroute intervient à la fin du XIXe siècle. Ruiné par le krach boursier de 1882, le descendant de la famille, Charles-Marie-Christian de Biencourt est contraint de vendre son patrimoine. Il se sépare dans un premier temps des œuvres d’art et du mobilier, puis de la plupart des terres. Le château, désormais vide, est mis en vente en 1899 et acheté par l’Etat en 1905 qui le classe dès 1914 au titre des Monuments Historiques.
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Azay-le-Rideau (Aziacum en latin) possède une origine très ancienne remontant au moins à la période romaine comme l'atteste la découverte en 1837 de restes d'une villa gallo-romaine de l'autre côté de l'Indre, face au château actuel
Le bourg d'Azay-le-Rideau s'est formé au Moyen Âge autour d'un prieuré bénédictin de l'abbaye de Cormery et de la forteresse du seigneur Ridel d'Azay, chevalier de Philippe-Auguste, qui édifia une forteresse défensive pour protéger la route entre Tours et Chinon. Le chevalier Ridel d'Azay est mentionné pour la première fois comme seigneur du lieu dans une charte de 1119 - Le 4 juillet 1189, Henri II Plantagenêt, roi d'Angleterre, affronta une coalition de ses fils avec Philippe-Auguste, roi de France. Sa défaite se conclut par le traité d'Azay-le-Rideau qui établit son fils Richard seul héritier du trône d'Angleterre. Il reste peu de vestiges médiévaux à Azay, hormis l'église, car le bourg fut brûlé en 1418 lors de la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons : le dauphin Charles — le futur Charles VII, indissociable de l'épopée de Jeanne d'Arc — qui séjournait à Azay fut insulté par la garnison bourguignonne qui occupait la place forte. Le capitaine et ses 350 soldats furent exécutés, et le village incendié ; il garda jusqu'au XVIIe siècle le surnom d'Azay-le-Bruslé.
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Rêverie
Bientôt à l'effigie de Trump !
Venu d'ailleurs ! Touristes en balade !
O de raisin Tête couronnée
Accorder ses violons Viser les yeux fermés !
Chaussette directionnelle
La palme de la natation !!
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Pas de journaux dans la boite à Serge !
Création personnelle à partir de la photo de gauche
Bouder dans son coin ! Se voiler la face sur les excès de vitesse !
Denim Pantalon de travail
Nickel !! Bientôt le Jeans d'OR !
Surveillance discrètes de Dali !
Glamour
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