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Par Pat Photographies le 13 Février 2014 à 21:23
Regard par les fenêtres du Château
Mise au point sur l 'extérieur
Mise au point sur le verre soufflé
Dès qu'elle devient reine de France, Anne de Bretagne (1477-1517) se rend souvent au Logis Royal de Loches, qu'elle préfère à l'agitation de la cour. Férue d'arts, elle protège poètes et artistes de Touraine, contribuant ainsi à leur renommée.
La statue de Charles ( Aznavour , au regard de certains coms d'hier)
Les visiteurs , ici prennent plaisir à lui caresser le nez - c'est pour cela qu'au fil du temps
le revêtement s'en va !
C'est vers 1500 que fut terminé cet Oratoire. C'est un chef d'œuvre du style Gothique Flamboyant
Un autre article lui sera consacré avec le château de Nantes
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Par Pat Photographies le 12 Février 2014 à 21:30
Une autre salle relate le destin d’Agnès Sorel.
Devenue favorite de Charles VII et première maîtresse officielle, cette dernière exerce une grande influence à la cour.
Son art de vivre et ses extravagances rejettent la reine dans l’ombre. Les voiles et autres guimpes sont abandonnés, et elle invente le décolleté épaules nues qualifié de « ribaudise et dissolution » par quelques chroniqueurs religieux de l’époque.
Elle meurt vers 25 ans d’un « flux au ventre ». Des spécialistes ont récemment étudié ses ossements, à l’occasion du transfert de son tombeau dans la collégiale Saint-Ours.
L'entrée de la collégiale St Ours
En donnant naissance à un enfant prématuré de sept mois (sa dernière fille meurt quelques semaines après elle), celle qui fut la première maîtresse officielle d’un roi de France meurt officiellement à l’âge de vingt-huit ans d'une infection puerpérale. Elle a le temps de léguer ses biens à la collégiale de Loches pour que des messes y soient dites pour le repos de son âme, à l'abbaye de Jumièges où est déposé son cœur, ainsi qu'aux membres de sa famille et au roi à qui elle lègue ses bijoux.
Sa mort est si rapide qu’on croit tout d’abord à un empoisonnement
Une autopsie de son cadavre, effectuée à l'occasion de l'ultime déplacement de son tombeau dans la collégiale Saint-Ours de Loches en juin 2004, programmé par le conseil général d'Indre-et-Loire, a révélé une ascaridiose (tube digestif infesté d'œufs d'ascaris), et qu'elle avait absorbé des sels de mercure, purge associée à de la fougère mâle utilisée pour bloquer la croissance des parasites. C'est l'ingestion d'une dose anormale de ce métal lourd qui a entraîné une mort très rapide (moins de 72 heures). Cependant, les doses de mercure observées par l'analyse d'un poil de l'aisselle sont telles (dix mille à cent mille fois la dose thérapeutique) qu'il est difficile de croire à une erreur médicale. Le suicide ou l'empoisonnement (à cette époque le mercure était donné avec de la mie de pain agglomérée avec le métal liquide pour éviter qu'il ne brûle l'estomac) de cette jeune mère vulnérable qui relève de couches ne sont donc pas à écarter. Parmi les proches coupables idéaux restent sa cousine germaine, Antoinette de Maignelais, qui trois mois après la mort d'Agnès Sorel prenait sa place dans le lit du roi.
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Par Pat Photographies le 12 Février 2014 à 06:00
La Porte Royale est l'unique entrée de la cité fortifiée, elle date du XIIIe siècle, mais remaniée au XVe siècle avec notamment l'ajout d'une terrasse à canon.
Le château est un ensemble fortifié situé à l'extrémité sud d'une enceinte fortifiée qui domine la ville de Loches. Il est constitué de différents édifices construits entre le Xe siècle et le XVe siècle.
Au nord de la cité le Logis Royal de Loches fut construit sur un promontoire rocheux surplombant l'Indre.
le Logis royal est l’une des résidences favorites des Valois pendant la Guerre de Cent Ans. Charles VII érige un premier corps de logis inspiré de l’architecture militaire, dans la première moitié du XVe siècle. Ses successeurs le prolongent d’un deuxième bâtiment dont la façade reçoit un décor de style gothique flamboyant. Trois femmes illustres ont marqué l’histoire du Logis Royal : Jeanne d’Arc, Agnès Sorel, favorite de Charles VII et Anne de Bretagne. Le château devint la résidence favorite de Charles VII qui y installa sa maîtresse, Agnès Sorel. Louis XI qui y avait vécu son enfance mais préférait le château d'Amboise.
La salle consacrée à Jeanne d’Arc témoigne de sa venue, avant le couronnement de Charles VII. En juin 1429, après la victoire d’Orléans, Jeanne d’Arc vient trouver le dauphin en ce même lieu. Elle le convainc de se rendre à Reims afin d’y être sacré roi de France.
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Par Pat Photographies le 19 Janvier 2014 à 15:31
On compte deux jardins principaux : celui de Diane de Poitiers et celui de Catherine de Médicis, situés de part et d'autre de la tour des Marques, vestige des fortifications précédant l'édification du château actuel.
Lieu d'embarquement qu'empruntaient les propriétaires du Château pour aller naviguer sur le Cher
Le jardin de Diane de Poitiers, dont l'entrée est commandée par la maison du Régisseur : la chancellerie, construite au XVIe siècle ; au pied de laquelle se trouve un embarcadère, agrémenté d'une vigne, accès indispensable à toute promenade sur le Cher.
D'une conception surprenante pour l'époque, le jet d'eau jaillit d'un gros caillou taillé en conséquence et retombe « en gerbe » vers un réceptacle pentagonal de pierre blanche.
Ce jardin est protégé des crues du Cher par des terrasses surélevées depuis lesquelles on a de beaux points de vue sur les parterres de fleurs et le château
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Par Pat Photographies le 18 Janvier 2014 à 13:22
La galerie, longue de 60 mètres, large de 6 mètres, et comportant 18 fenêtres, possède un sol carrelé de tuffeau et d'ardoise, ainsi qu'un plafond à solives apparentes, servant de salle de bal, elle fut inaugurée en 1577 lors des fêtes données par Catherine de Médicis et son fils Henri III. À chaque extrémité, deux cheminées de style Renaissance, dont l'une n'est qu'un décor entourant la porte Sud qui mène à la rive gauche du Cher
Du coté de la porte sud, pour aller sur l 'autre rive du Cher
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Par Pat Photographies le 17 Janvier 2014 à 13:31
Chambre de César de Vendôme
Le plafond à solives apparentes est soutenu par une corniche décorée de canons. La cheminée Renaissance fut peinte au XIXe siècle aux armes de Thomas Bohier. La fenêtre ouvrant à l'Ouest est encadrée par deux grandes cariatides de bois du XVIIe siècle. Les murs sont tendus d'une suite de trois tapisseries de Bruxelles du XVIIe siècle illustrant le mythe antique de Déméter et Perséphone : Le voyage de Déméter, Perséphone aux Enfers, Déméter donne les fruits aux humains, et Perséphone revenant passer six mois par an sur la Terre.
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Chambre de Catherine de Médicis
La chambre de Catherine de Médicis est meublée d'un ensemble du XVIe siècle ainsi que de tapisseries des Flandres du XVIe siècle retraçant la vie de Samson, remarquables par leurs bordures peuplées d'animaux symbolisant des proverbes et des fables comme L'écrevisse et l'huître, ou L'habileté est supérieure à la Ruse. La cheminée et le sol de tomettes sont d'époque Renaissance.
Dominant la pièce, une peinture sur bois, L'éducation de l'amour par Le Corrège.
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Chambre des Cinq Reines
Cette chambre rend hommage aux deux filles et aux trois belles-filles de Catherine de Médicis : la reine Margot, Élisabeth de France, Marie Stuart, Élisabeth d'Autriche, et Louise de Lorraine. Le plafond à caissons du XVIe siècle arbore en effet les armoiries des cinq reines.
Sur les murs on peut voir une suite de tapisseries des Flandres du XVIe siècle représentant le Siège de Troie et l'Enlèvement d'Hélène, les Jeux du cirque dans le Colisée, et le Couronnement du roi David. Une autre évoque un épisode de la vie de Samson. Le mobilier se compose d'un lit à baldaquin, de deux crédences gothiques surmontées de deux têtes de femmes en bois polychrome et d'un coffre de voyage recouvert de cuir clouté.
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Chambre de Louise de Lorraine
La chambre de Louise de Lorraine, reflète le deuil de la femme d'Henri III. On y remarque la couleur noire dominante des lambris, les peintures macabres, le prie-Dieu tourné vers la fenêtre et les décorations religieuses évoquant le deuil. Louise est alors entourée de religieuses qui vivent à Chenonceau comme dans un couvent. Toujours vêtue de blanc, comme le veut la tradition pour une veuve de roi de France, elle sera surnommée « la Reine Blanche ».
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Par Pat Photographies le 16 Janvier 2014 à 15:44
En prenant l'escalier Carré pour aller dans les étages
Tapisserie murale, scène de pique nique en campagne
Ce salon tendu de rouge évoque le souvenir du séjour que fit Louis XIV à Chenonceau le 14 juillet 1650, au cours duquel il offrit à son oncle, le duc de Vendôme, son portrait d'apparat par Rigaud, dont le grand cadre en bois sculpté et doré par Lepautre est composé seulement de quatre énormes pièces de bois, ainsi que le mobilier recouvert de tapisserie d'Aubusson, et une console de style « Boulle ».
La cheminée de style Renaissance est ornée de la Salamandre et de l'Hermine, en référence au roi François Ier et à Claude de France. La corniche entourant le plafond à solives apparentes porte les initiales de Bohier.
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