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Par Pat Photographies le 6 Février 2013 à 05:00
L’association, créée en 2001 dans le but de sauvegarder le patrimoine écologique, historique et culturel que représentent le Jardin de Jacques Majorelle et le musée
Aprés le déces de Jacques Majorelle, ce patrimoine est laissé à l 'abandon, Yves Saint Laurent et Pierre Bergé rachétent l'ensemble en 1980
La Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent a été créée en 2002, quand Yves Saint Laurent a décidé de mettre fin à sa carrière et de fermer sa maison de Haute Couture. Elle constitue ainsi le prolongement des quarante années d’histoire de la marque Yves Saint Laurent.
Vous comprendrez aisément que l on se trouve également dans la rue qui maintenant porte son nom - Article précedent -
C'est à jacques Majorelle qu'on doit la couleur des murs de son atelier et devint célébre sous le nom de bleu Majorelle, presque un bleu cobalt
Beaucoup de couleurs dans ce jardin , et une opportunité de vous parler de celles ci au long des prochains articles
Le Bleu, une couleur qui ne fait pas de vague..... ( Extrait du petit livre des couleurs)
Car le bleu est une couleur bien sage, qui se fait partie de nos paysages. Elle posséde un caractére consensuel et elle est devenue la star, la couleur préférée des institutions, d'organismes internationaux, l'ONU, l' UNESCO, le conseil de l'europe et des Français. La voilà plébiscitée, garant du conformisme, le bleu régne sur les jeans, les chemises . Même la musique du mot est calme, atténué : blue en anglais, blu en Italien... C'est liquide et doux, et on peut en faire un usage immodérée.
Aujourd 'hui les gens affirment aimer le bleu cela signifie peut être qu ils veulent être rangés parmi les gens sages, conservateurs, ceux qui ne veulent rien révéler d'eux mêmes.
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Par Pat Photographies le 4 Février 2013 à 17:00
Le Jardin Majorelle à Marrakech est l’un des endroits les plus visités du Maroc. Il a fallu quarante ans au peintre français Jacques Majorelle (1886-1962) pour créer, avec passion, ce lieu enchanteur, aujourd’hui au cœur de la ville rouge.
La célébrité du jardin créé par Jacques Majorelle dans sa propriété acquise en 1923 en bordure de la palmeraie de Marrakech accompagnera, voire dépassera, celle de ses œuvres peintes.
L'entrée de cette demeure
Au fur et à mesure de ses voyages, l’artiste s’est fait jardinier pour rapporter des quatre coins du monde, ou échanger avec de lointains correspondants aussi passionnés de botanique que lui des centaines de variétés rares d’arbres et de plantes : cactées, palmiers, bambous, cocotiers, thuyas, saules, caroubiers, jasmins, agaves, nymphéas, daturas, cyprès, bougainvilliers, fougères arborescentes…, sont disposés, au gré d’une composition picturale du peintre ou même de l’architecte cette fois, autour d’un long bassin central et d’un méandre d’allées irrégulières aux murets courbes et peints, entre ombre et lumière.
La couleur introduite par Jacques Majorelle en 1937 dans son jardin, sur les murs de son atelier d’abord, puis dans tout son domaine, en fait encore plus une véritable et fascinante œuvre d’art. Sont aussi coloriés avec audace et génie les portails, les pergolas, les jarres de céramique et les divers bâtiments, de vifs tons primaires où domine ce qui deviendra le « bleu Majorelle », ce bleu outre-mer, cobalt, « qui rappelle l’Afrique » ; fort, profond, intense, il fait ressortir et chanter les verts des feuillages.
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Par Pat Photographies le 3 Février 2013 à 05:00
Plus loin sur la route, si on n’a pas été tenté par les attractions offertes par l’oukaïmeden, le village Arhbalou tente de nous séduire avec sa multitude de petits restaurants installés au fil de l’eau. Situé à 1500 m d’altitude, il constitue lors de la longue saison chaude de Marrakech une halte tentante pour les nombreuses familles en quête d'un peu de fraicheur.
L’air ici est pur mais également beaucoup plus frais que dans la plaine de l’Haouz (10 à 15° de moins). En poursuivant son chemin, on parviendra au km 68 au village de Setti-Fatma.( 62 km de Marrakech)
Terminus obligé de la montée vers les sommets de l' Atlas, Setti-Fatma constitue une halte obligatoire et sportive lors d’une excursion dans la vallée de l’Ourika. De là commence une série de randonnées plus ou moins difficiles. La plus prisée est sans conteste la découverte des 7 cascades.
Après avoir négocier les services d’un guide local, on traversera le pont en bois qui franchit l’oued avant de se lancer dans une ascension glissante le long des berges d’un petit torrent. Les moins sportifs se contenteront d’admirer la première cascade puis la vue imprenable sur la vallée et le massif de l’Yaghour ; alors que les autres partiront pour une randonnées de plus de 2 heures à la découverte de ces 7 fameuses cascades. Les plus courageux et les plus aguerris se lanceront à l’ascension du mont Toubkal, qui culmine à une altitude proche de celle du Mont Blanc, ou partiront à la quête des célèbres gravures rupestres du mont Yaghour.
Lors de l'ascension , on trouve de petits restaurants, tres spartiates :Ici pas de frigo , un filet d'eau de source détourné et un système astucieux arrose en permanence vos consommations -
Un endroit trés agréable pour déjeuner,
La tajine mijote depuis quelques heures et parfume l'athmosphére
Et si vous voulez être en couleur locale, ne serait ce que pour vous faciliter le change du maillot de bain !
Beaucopup de Marakchis viennent ici l'eté profiter des temperatures plus agréables, étendent une natte et pique niquent au bord du torrent
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Par Pat Photographies le 31 Janvier 2013 à 05:00
A une trentaine de kilométres au sud de Marrakech, la verdoyante vallée de l'Ourika où se dressent progressivement les premiers contreforts de l'Atlas, offre un bol de fraicheur et d'air pur, loin de la tumultueuse ville Impériale.
De part et d'autre de l'oued, la vallée trace sa voie entre les mosaiques de cultures et de vergers
On y découvre quelques villages accrochés à flanc de colline.
Une végétation de cactus
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Par Pat Photographies le 29 Janvier 2013 à 15:00
L'Arganier, Argania spinosa , famille des sapotacées, est un arbre spécifiquement marocain endémique au Maroc et curiosité floristique . Son aire géographique couvre 800 000 hectares dans la grande région d'Essaouira-Agadir en passant par Taroudant.
C'est un arbre qui peut dépasser 10 mètres de hauteur et 200 ans d'âge, épineux, à feuilles sub-persistantes pouvant tomber lors de sècheresses prolongées, lui permettant ainsi de rester à l'état de vie ralentie. Son tronc court ne dépasse guère 2 m de hauteur
Les feuilles sont petites, lancéolées, persistantes et coriaces. La floraison a lieu au printemps ou à l’automne en fonction des conditions climatiques. Les fleurs hermaphrodites ont une couleur jaune verdâtre. Le fruit est une drupe ovoïde verte. La maturation a lieu de mai à septembre.
Les chévres adorent grimper dans ces arbres et raffolent du feuillage et des graines ! Par temps de sécheresse, certains paysans les laissent faire pour palier au manque de nourriture dans les champs. Les ravages peuvent être trés rapides.
Un dahir (décret) daté du 4 Mars 1925, protège l'arganeraie en posant le principe du droit supérieur de l'Etat sur la forêt d'arganiers, mais l'usufruit (fruits, pâturages, bois) est laissé à la population locale. Suite à une surexploitation qui a mis la forêt en danger, l'arganeraie de cette région a été classée, en 1998, Patrimoine Universelle par l' UNESCO .
100 Kg de fruits mûrs donnent 60 kg de fruits secs dont 30 Kg de pulpe sèche et 30 Kg de noyau.
Ces 30 kg de noyau donnent environ 27 Kg de coque et 3 Kg d'amandons.
2 Kg d'amondons donnent 1 litre d'huileLes fruits sont ramassés et séchés au soleil. Les fruits secs sont dépulpés et les noyaux concassés entre deux pierres par les femmes Berbères. Les petites amandes à l'intérieur dites « amandons » sont triées puis torréfiées dans un plat en terre sur un feu de bois alimenté par les coques du fruit. Ces amandons grillés sont ensuite écrasés en pâte à l'aide d'une pierre tournée à la main dite moulin à bras traditionnel .
Cette pâte est alors malaxée toujours à la main en ajoutant de l'eau tiède jusqu'à ce que l'huile s'extrait et surnage progressivement de la pâte. L'huile est recueillie et mise dans des récipients de fortune. Ce procédé est extrêmement consommateur du temps, l'extraction d'un litre d'huile nécessite 10 h à12 h de travail.
Si les amandons ne sont pas torréfiés, nous obtenons une huile de couleur jaune-or dite « pressée à froid » ou encore « à base d'amandons non torréfiés ».
Les deux types d'huiles ont les mêmes propriétés et peuvent s'utiliser indifféremment en alimentation ou sur la peau.
Il est recommandé la version torréfiée pour la gastronomie car cette huile a un développement aromatique plus prononcé.
L’huile d’Argan a un goût fort et sauvage. Dans la tradition Berbère, elle participe à la préparation de mets de choix : consommée au naturel sur du pain ou dans toutes sortes de cuisine.
Elle est utilisée particulièrement pour l’assaisonnement des salades, ou juste un filet en finition de tajines, couscous, tomates grillées, poivrons grillés et pour agrémenter légèrement les semoules. En parsemer quelques gouttes sur un fromage fort plutôt demi sec ou un fromage de chèvre tendre avec de la coriandre fraîche.
Ses propriétés sont dues à la présence d’acides gras insaturés dont majoritairement l’acide oléique et l’acide linoléique. Ce dernier est dit « essentiel » car il est indispensable à notre organisme qui ne peut le synthétiser. Il doit donc être apporté par notre alimentation.
L’acide oléique a un rôle régulateur dans le métabolisme des lipides et du cholestérol. Sa transformation conduit à des dérivés importants entrant par exemple, dans la constitution de la gaine de la myéline entourant les nerfs.L’acide linoléique (Oméga 6) indispensable à la vie, joue un rôle important dans le maintien en bon état de la peau (élasticité, cicatrisation), l’intégrité des membranes des organites intracellulaires. Les carences en oméga-6 entraînent des troubles de la croissance, de la fonction rénale et de la tension artérielle, ainsi que des lésions cutanées.
La version non torréfiée, moins odorante, moins typée en goût est plus adaptée à l'usage externe.
En application sur la peau, elle lutte contre le vieillissement physiologique. Elle fortifie les cheveux, les ongles.
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Par Pat Photographies le 28 Janvier 2013 à 05:00
Panorama sur la zone touristique, la plage d'Essaouira
Repérage de la carcasse du poisson !!! on tourne.. et on se fait des gestes d'intimidation
Quand soudain, par derrière en arrive un autre en poussant son cri de guerre !!!
Par la voie aérienne, c'est aussi un bon plan pour suprendre !
Mais on ne se laisse pas faire ! Non Mais ..... même pas peur !!!
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Enfin, on va pouvoir casser la croute tranquillement !
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