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Par Pat Photographies le 24 Mars 2013 à 05:00
Royaume des menuisiers, des ébénistes, des vanniers, ce souk plus calme embaume la cire d'abeille. les vanniers y fabriquent avec dexterité surprenante des "chouari", paniers doubles que portent les ânes, des corbeilles et des paniers. Les tourneurs de bois, non moins habiles, liment rabotent le thuya, le noyer, le cédre ou le citronnier pour en faire des coffres, des boites, des moucharabiehs, ainsi que différents meubles.
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Par Pat Photographies le 23 Mars 2013 à 05:00
C'est guidé par le tintamarre des percussions des forgerons, que l on atteint les ruelles étroites du souk des ferronniers - Un immense dépot de ferrailles et un endroit insolite ! - On se proméne au milieu des étincelles crachées par les fers à souder, tous ces artisants façonnent à même le sol des objets utilitaires tels que grilles, lanternes, théieres et autres bibelots - Le petit souk du cuivre coincé entre le souk des epices et celui des babouches est assez difficile à decouvrir - Les dinandiers y martèlent au poinçon et sans relache, les feuilles de métal jaune, confectionnnent des plateaux, couverts, et différentes cuvettes !
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Par Pat Photographies le 21 Mars 2013 à 18:20
Difficile, pour ne pas dire impossible de se faire un itinéraire, un parcours cohérents dans ce dédale inextricable où les differents souks ont de plus en plus tendance à s'entremeler - Il ne faut pas hésiter à s'engager au gré de son inspiration dans les ruelles les plus reculées, à demander son chemin au fur et à mesure - Ici c'est l'entrée du coté de Jemaa El Fna
Je parle de souks au pluriel, car par typologie de métier, chacun porte un nom
Souk Haddadine , on l on trouve les forgerons
Souk des teinturiers, Souk des bijoutiers, Souk des apothicaires,
Souk Smata (cuivre), Souk chouari ( des menuisiers)
Ici pour votre volaille
Ruelles étroites et à l ombre pour éviter les chaleurs étouffantes
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Par Pat Photographies le 20 Mars 2013 à 12:00
Situés dans l'enceinte de la mosquée El Mansour à l'entrée de la Kasbah du coté de la porte Bab El Agnaou, on y accéde par une porte dérobée au fond d 'une minuscule impasse qui borde le mur de la mosquée
Construits par Ahmed le Doré à l'emplacement de la koubba qui abritait déjà les tombes de son pére , Moulay Abbdallah, et de son grand pére, fondateur de la Dynsatie, ainsi que la dépouille du sultan mérinide Abou el Hassan, les tombeaux Saadiens sont les derneirs témoins de la grandeur de la Dynastie
Lorsque en 1654, le sultan alaouite Moulay ismail ordonne la démolition de tous les palais et édifices évoquant la grandeur des Saadiens, il épargne pourtant les tombeaux et se contente d'en faire murer l'accés - Il faudra attendre 1917 pour que leur existence soit révélée au public.
La salle des douze colonnes - Construit sur un plan carré de dix métre de coté, elle abrite en son centre les tombes relativement modestes du Sultan Ahmed le Doré et de certains de ses descendants - Douze colonnes de marbre de Carrare soutiennent la coupole de bois de cedre sculptée et réhaussée de feuilles d'or
Plafond en cédre et feuilles d 'or
Au coeur du jardin, sont déposées les tombes des nombreuses épouses légitimes du Sultan
Un premier gardien, cette tortue ( 30 cm environ) se proméne autour des tombes
A l'extérieur, aprés avoir vu passer une ombre portée au sol , tel un drone, un nid de cigognes : Deux autres gardiennes trés sympatiques
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Par Pat Photographies le 18 Mars 2013 à 17:00
Gardez la ligne à Marrakech ? Une utopie! Débordantes de victuailles, les carrossas, ces étals sur roulettes qui écument la ville, sont une tentation permanente
Parfumée et colorée, la cuisine marocaine, à l 'image du pays, offre une infinie variété de saveurs. Son originalité et sa finesse lui ont valu d'être mondialement réputée. Cuisine des grands jours ou cuisine modeste, elle reste aujourd hui une affaire de femme.
Tout feu, tout flamme !, les épices sont les vedettes de la cuisine - Elles s'invitent parfois là où on ne les attendait pas - Ainsi la canelle réhausse le café, le ras el hanout parfume un dessert !
Le tajine, désignat le palt en terre cuite et le mets qu il contient, le tajine est le plat le plus répandu au Maroc - Les tajines viandes et plus rarement de poisson ( sauf sur la coté Atlantique),se déclinent à l infini.Leur cuisson lente, qui se faisait traditionnelement sur la braise et le secret de leur saveur.
Le couscous est mangé le vendredi - il est servi dans les maisons pour honorer les visiteurs - Le méchoui, mouton rôti , célébre mariages et naissances- A Marrakech, on l'aime aux féves et aux navets
Sucré salé, délicate alliance des contrastes, cette combinaison et l'un des fleurons de la gastronomie locale - Par exemple les agneaux aux pruneaux, le poulet au citron, les salades de carottes à l 'orange, tomates confites et patates douces, mélange d'oignons confits et de raisins secs pour le couscous
La tangia Marrakchia - A base de viande de mouton et d 'épices, c'était le plat de prédilection des étudiants de la Medersa, car économique et de préparation rapide. La Tangia est un pot de terre au col évasé où l on jete pêle mêle les ingrédients - C'est ensuite au four qu'elle est mise à cuire une nuit entiére - Introuvable dans les restaurants classiques, on peut en trouver dans le souk
Vous avez dit brochettes ? La brochette au Maroc, on l'a dans le sang- Poulet en morceaux ou haché, boeuf, kefta ( viande d'agneau hachée) saucise, rognons -elle s insére dans du pain avec des frites, de la sauce et de la harissa - Vous reconnaissez la qualité d'une adresse à la longueur de la queue et à l'heure à laquelle il n 'y a plus rien sur les braises.
On trouve de nombreux orangers tout le long des avenues de Marrakech - Les oranges garnissent et colorent le paysage - Une cueillete est realisée tous les ans pour faire des confitures car elles sont améres - Cette marmelade est distribuée aux pauvres
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Par Pat Photographies le 17 Mars 2013 à 05:00
Théiéres sur les étals du Souk
En composition avec les verres à thé
Trés simplement et dans la tradition, à la terrasse du Musée de la Photographie
Beuvrage sucré, parfumé et désaltérant, le thé à la menthe n'a fait son apparition au Maroc que vers le milieu du XIX siécle - Symbole d'hospitalité par excellence, qu il soit bu sous la tente, en plein desert, ou dans un salon d'apparat, il est dénominateur commun à toutes les régions et à toutes les couches de la société, véritable boisson nationale.
Premier geste d'hospitalité de toute famille Marocaine, le thé à la menthe est incontournable et ne peut en aucun cas se refuser chez l'habitant - Il se prépare dans une théiére ventrue à long bec. On y jette quelques pincées de thé vert rincées à l'eau bouillante ( pour en être débarassé des impuretés et en être diminuer de l'amertume), puis le sucre et la menthe fraiche en branche - Les puristes placent alors la théiére quelques minutes sur le feu pour caraméliser le thé -
L'art de servir :Le contenu du premier verre doit être impérativement reversé dans la théiére pour permettre un bon mélange du thé. Soulever la théiére trés haut plusieurs fois est un geste indispensable à l 'oxygénation et au refroidissement du thé - Les verres seront remplis à moitié pour éviter aux convives que l'on se brule.
Délices d'orient: Principalement à base de pâte d'amande, de noix , de miel, et de sésame, les patisseries accompagnent à merveille le thé-
La chabakiya - spirale pate frite enrobée de miel et saupoudrée de sésame ( gateau traditionnel du Ramadan)
Cornes de gazelle fourrées de pate d'amandes
Le fekka à la créme fraiche
le briouat au miel et aux amandes parfumé à la fleur d'oranger
le macaron à la canelle
Autant de douceurs s'amoncellent dans les boulangeries de Marrakech
mais aussi en vrac sur les étalages du souk -
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Par Pat Photographies le 15 Mars 2013 à 21:54
C'est la partie Chic de la ville, celle des hotels de luxe et des terrains de Golf- Plantée au XIII siécle, la palmeraie s'étend sur une superficie de 13000 hectares et compte plus de 100 000 arbres - Mais elle est aujourd'hui menacée par un virus qui détruit les palmiers - Pour éviter la propagation de cette maladie, les plamiers sont peu à peu remplacés par d'autres essences moins fragiles-
Rien ne se perd, tout se transforme et le palmier est aussi exploité de multiples façons - Le bois de son tronc sert à creuser des gouttiéres, faconner des poutres qui soutiennnet les toits recouverts de palmes - Les palmes sont aussi utilisées comme coupe vent pour protéger les cultures - elles sont aussi utilisées pour la fabrication de nattes et de corbeilles en tout genre
Et puis les dattes en pagaille - Elles sont vendues en vrac ou en branches sur les marchés : leur taille de 1 à 4 cm, leur couleur de l'orange au brun foncé et leur onctuosité varie selon leur provenance ( Région de Zagora, les meilleures)
Dans la palmeraie, on trouve des troupeaux de dromadaires - les bergers berbéres les gardent et vous proposent aussi une balade - Je me contente de quelques portraits
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